Besançon : le Crédit Agricole Franche-Comté pour plus de mobilité chez ses employés…

Ce mardi 25 juillet 2017, le Crédit Agricole Franche-Comté a signé une convention marquant l’engagement de la société concernant son Plan de Déplacement d’Entreprise (PDE). Ses partenaires ne sont autres que la Ville de Besançon et son agglomération et l’ADEME, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie. Ceux-ci accompagneront ainsi la banque dans son projet…

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"Faire d'une obligation une opportunité." C'est ainsi que Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, résume cette charte co-signée par Elisabeth Eychenne, Directrice Générale du Crédit Agricole Franche-Comté, Myriam Normand, représentante de l'ADEME et lui-même.

Le siège du Crédit Agricole, situé au centre-ville de Besançon, est en effet sous le coup de la loi sur la transition énergétique. Celle-ci dispose que "toute entreprise regroupant au moins cent travailleurs sur un même site doit élaborer un plan de mobilité"  - ce qui est ici le cas pour la société bancaire – et le transmettre aux collectivités, qui sont les autorités organisatrices du plan de déplacement urbain.

Le volet principal de ce plan consiste en la baisse de l'utilisation de voitures personnelles par les employés de la société. "Les délaisser petit à petit pour transiter vers des moyens de transport alternatifs : le covoiturage, les transports en commun, le vélo…" explique Michel Loyat, vice-président en charge des transports pour la Communauté d'Agglomération du Grand Besançon (CAGB).

Une charte promettant une réflexion commune

Suite à cette nécessité pour le Crédit Agricole, la ville et l'agglomération du Grand Besançon se sont engagés à soutenir le projet. "Le Crédit Agricole de Franche-Comté est une entreprise citoyenne qui contribue énormément à l'activité du territoire" justifie Jean-Louis Fousseret.

Pour encourager le PDE, les collectivités locales disposent de leurs propres armes. "Pour aider cette transition, la collectivité peut par exemple organiser des voies de transit spécialisées ou des zones de stationnement prioritaires ; ou encore s'engager à réduire les tarifs de l'employeur sur les transports en commun" précise Michel Loyat. Un exemple parmi tant d'autres, que s'est promis d'essayer le Crédit Agricole. "On va créer un véritable laboratoire, où les possibilités envisagées seront experimentées dans la mesure du possible" résume Elisabeth Eychenne, qui n'écarte ainsi aucun moyen de transport alternatif.

L'ADEME, acteur pilier du PDE

L'ADEME - et à travers elle l'Etat -  promet elle aussi de soutenir le PDE du Crédit Agricole. Outre des subventions purement financières - dont le montant reste à être déterminé -, elle s'engage également à financer un poste d'expert dans le domaine de la mobilité énergétique, qui travaillera directement auprès de la CAGB sur le projet. "Cette vision d'expert couplée à une réflexion commune entre l'entreprise et la collectivité nous permettra de réaliser un projet qui tient la route d'ici la rentrée de septembre 2017" conclut Elisabeth Eychenne.

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