Léo Lagrange : la canicule risque de repousser l’ouverture de la nouvelle pelouse

Les travaux de réhabilitation du stade Léo Lagrange, débutés ce printemps, sont retardés par la canicule de ce mois de juillet. La Ville, qui espère toujours ouvrir la pelouse début octobre, réfléchit à mieux l’arroser malgré les restrictions…

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Stade d’athlétisme Léo Lagrange. C’est sur une herbe jaune, asséchée par les assauts répétés du soleil que l’équipe municipale présente ses solutions face aux aléas climatiques.

La première pelouse asséchée

Au printemps, une nouvelle pelouse avait été semée sur le stade de foot, pour remplacer la précédente - vieille de vingt ans. Mais ces dernières semaines, la canicule a brûlé tous les semis. Retour à zéro, les espaces verts ont dû replanter. Et espèrent cette fois qu'Apollon saura réfréner ses ardeurs.

Du retard est donc à attendre sur le planning originel. « On prévoyait de rouvrir la pelouse début octobre. On espère qu’on pourra encore tenir cette date » temporise Abdel Ghezali, adjoint aux sports.

Une tribune de 350 places au Rosemont

Mais même si le délai devait être dépassé, pas de panique. « On avait convenu avec les clubs de foot que trois ou quatre matchs de championnat se joueraient sur d’autres stades. Si c’est plus, cela ne devrait pas être un problème » estime-t-il, mettant en avant l’installation d’une tribune de 350 places au Rosemont.

Arroser Léo Lagrange

Et malgré la sécheresse, pas question d’arroser sans compter. « On est en restriction d’eau de niveau 2 » rappelle Jean-Louis Fousseret. « Ce qui veut dire qu’on ne peut arroser les stades qu’une fois par semaine » - contre une fois par jour en temps normal.

Zélée, la Ville a même décidé d’arrêter complètement l'arrosage tous les stades de la municipalité, sauf à Léo Lagrange et à Palente. « On doit donner l’exemple » estime le Maire de Besançon, en ce jour de dépassement.

Cependant, l’équipe municipale réfléchit à concentrer l'eau sur Léo Lagrange. « Transférer l’arrosage des autres stades sur la nouvelle pelouse. Ça permettrait de préserver les nouveaux semis, sans augmenter notre consommation »explique Anne Vignot, adjointe au développement durable. Reste à savoir si la préfecture donnera son feu vert.

Les petits gestes pour économiser l'eau

En attendant, Jean-Louis Fousseret rappelle au civisme. « En ces temps de sécheresse, qu’on se rassure : la Ville a des réserves en eau potable. Mais on doit faire attention : suivre les restrictions et économiser par des petits gestes. Ne pas laisser couler l’eau quand on se brosse les dents, etc… » conclut le Maire.

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