Les 100 communes les plus pauvres de France…

Le Compas publie pour la seconde fois des donne?es sur les taux de pauvrete? des 100 plus grandes communes de France, des chiffres ine?dits. Les taux s’e?chelonnent de 7 a? 45 % et montrent les e?carts qui structurent la France des grandes villes. Besançon est placée à la 47ème place avec un taux de pauvreté de 20%. La première ville du classement est Roubaix, la centième est Neuilly-sur-Seine.

La commune de Besançon est placée à la 47ème place du classement national. Avec un taux de pauvreté atteignant les 20%, la capitale comtoise compte 40 places d'écart avec Dijon qui est placé à la 87ème place avec un taux de pauvreté de 13%.

Les trois communes les plus pauvres du classement :

1. Roubaix (45%)
2. Saint Pierre (44%)
3. Le Tampon (43%)

Les trois communes les moins pauvres du classement :

98. Versailles (7%)
99. Rueil-Malmaison (7%)
100. Neuilly-sur-Seine (7%)

En France, le taux de pauvreté est relatif (contrairement aux Etats-Unis, par exemple). Il est fixé à 60% du revenu médian, après impôts directs et prestations sociales. En 2011, ce seuil était de 977 euros par mois.

Méthodologie pour l’estimation des niveaux de vie

Le taux de pauvreté estimé à 60 % du revenu médian est le pourcentage de ménages qui perçoivent moins de 60 % du re- venu médian national, pour lequel la moitié de la population dispose de ressources supérieures et l’autre inférieures, après impôts directs et prestations sociales. Le seuil de pauvreté est de 977 euros en 2011.

Les estimations du Compas sont réalisées à partir des données fiscales communiquées par l’Insee pour toutes les communes, pour l’année 2011. Mais l’Insee ne fournit pas le niveau des prestations de façon aussi fine. Pour le déterminer, nous avons imputé aux revenus déclarés perçus localement l’équivalent des prestations reçues et des impôts payés au niveau national, en fonction des niveaux de vie. Il s’agit donc d’une approximation qui ne reflète pas les revenus réellement perçus par les ménages de chaque ville. Les prestations varient peu au niveau local. L’écart entre les niveaux de vie réels et nos données peut prove- nir essentiellement de la composition des ménages, différente selon les villes (plus ou moins de familles, de personnes seules, de jeunes ou de plus âgés, etc).

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