Les Doubiens aident en priorité leur famille

Une enquête de l’Union départementale des associations familiales du Doubs (UDAF) révèle que les solidarités familiales fonctionnent d’abord sur le principe de l’échange et de la réciprocité. Et même s’ils sont volontaires, 49% des Doubiens auraient déjà rencontré des difficultés à aider un proche.

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Chaque année les UDAF et URAF de Franche-Comté réalisent une enquête auprès de 5.000 ménages dans chacun des départements de la région. Elle portait cette année dans le Doubs sur les solidarités familiales et publiques : quelles complémentarités ? À la lumière des conclusions de cette étude, l'UDAF entend faire des préconisations aux pouvoirs publics.

Les résultats de cette enquête montrent que "quel que soit leur âge, les Doubiens aident leurs proches, mais ceux qu’ils accompagnent le plus changent avec le temps. Ils privilégient d’abord, les personnes de même génération qu’eux (frère, sœur, voisins, amis), puis au fur et à mesure que se développe la lignée, l’aide se ressert autour des parents et des enfants."

L'aide prendrait diverses formes (financière, morale...) mais resterait occasionnelle. Dans le cas d'incapacité, deux facteurs ressortent : la fréquence de l’aide fournie et le manque de soutien de la collectivité. En outre, "29% des Doubiens accompagnent un proche faute de service de proximité (garde d’enfant, aide ménagère...)", souligne l'UDAF à travers cette étude.

En quête d'informations, les Doubiens seraient 53% à espérer des aides financières et  25% aimeraient un soutien moral de la part d’un tiers ou le conseil de professionnels.

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