Les rassemblements de plus de six personnes en extérieur seront désormais verbalisés

Les rassemblements de plus de six personnes en extérieur sont interdits sur tout le territoire, afin de tenter de freiner la propagation du virus du Covid-19, a signifié mercredi soir à l’AFP le ministère de l’Intérieur. Pour rappel, cette mesure n’est pas nouvelle. Elle est en vigueur depuis le deuxième confinement (décret du 29 octobre 2020)…

© Alexane Alfaro

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a demandé aux préfets des 16 départements déjà soumis aux restrictions une application "stricte" de cette interdiction, a indiqué son entourage.

Il a été demandé aux forces de l'ordre de faire preuve de "discernement et de bon sens", a-t-on ajouté, en précisant que "les forces de l'ordre verbaliseront les faits caractérisés d'abus de la règle".

Ces mesures, qui sont la déclinaison du décret du 19 mars publié après les annonces du Premier ministre Jean Castex, ne s'appliquent pas pour les manifestations déclarées ainsi que dans certains autres cas (familles nombreuses, sport en extérieur, etc.).

Si les mesures gouvernementales "sont pleinement appliquées, elles auront un effet sur l'incidence dans notre pays" du virus et sur le niveau d'occupation des places en réanimation, a défendu Gabriel Attal. Comme Emmanuel Macron la veille, il a insisté sur la nécessité de recourir, pour les entreprises qui le peuvent, au maximum au télétravail, et a de nouveau promis contrôles et sanctions accrus.

Le Premier ministre Jean Castex "cherche toujours à éviter un troisième confinement", confie à l'AFP une source gouvernementale, alors qu'en Allemagne, la chancelière Angela Merkel, très critiquée pour avoir voulu une mise sous cloche du pays tout entier pour le week-end de Pâques, a dû rétropédaler en s'excusant.

Le ministre de la Santé Olivier Véran a défendu dans l'après-midi la stratégie du gouvernement lors d'un débat à l'Assemblée nationale sur "le suivi de la crise sanitaire". "Les prochaines semaines vont être très difficiles" mais "nous sommes à un tournant", grâce à la campagne vaccinale.

"Dehors gros dégâts, dedans (à l'Assemblée) petit débat", a fustigé Jean-Jacques Gaultier (LR), à l'unisson des oppositions qui ont dénoncé le manque de "transparence" du gouvernement.

Dans l'exécutif, une deuxième ministre, celle de la Culture, Roselyne Bachelot, âgée de 74 ans, a été hospitalisée, dans un "état stable", a assuré son entourage mercredi matin. La ministre du Travail Elisabeth Borne, hospitalisée lundi, a annoncé sa sortie de l'hôpital.

(Source AFP)

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