L’offre de logements sociaux progresse dans le Doubs

Avec près de 78.000 logements, le parc locatif des bailleurs sociaux en Franche-Comté reste stable. C’est dans le Doubs et en Haute-Saône que l’offre de logements locatifs progresse (+0,5 et +0,4%). Trois démolitions sur quatre ont aussi été effectuées dans le département du Doubs (qui comptait 38.358 logements en 2014), au profit de petites copropriétés ou de logements individuels.

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Si la location se porte plutôt bien, hormis dans le Jura où l'offre est un peu en repli (-0,3%), la vente de logements sociaux a été moins soutenue en 2013 avec 147 logements contre 194 en 2012. Au total, 74 600 logements sont offerts à la location en région dont la majorité dans le Doubs.

401 nouveaux logements en location dans le Doubs

Du côté des principaux changements, un peu plus de 600 logements sont sortis du parc (456 dans le Doubs), dont les trois quarts suite à des démolitions (350 dans le Doubs) et 677 logements ont été mis en service en 2013 (dont 401 nouveaux logements en location dans le Doubs), y compris les logements créés à la suite d’opération de restructuration.

En 2013, les loyers ont progressé en Franche-Comté au même rythme qu’au niveau national (+1,2 %), pour atteindre 5,08 euros par m² de surface habitable. Les loyers sont plus élevés dans le Doubs et le Territoire de Belfort, que dans les deux départements ruraux de la région. Les loyers moyens les plus faibles sont enregistrés dans le Jura, avec 4,54 euros par m².

Encore des logements vacants et à moyenne performance énergétique

Le taux de vacances reste, lui, élevé par rapport au niveau national (1,6 %). La Franche-Comté s'est toujours démarqué par une forte mobilité au sein de son parc. Les bailleurs sociaux locaux ont toutefois vu ce point s'améliorer au fil des années puisqu'elle fait partie des régions, où le taux de mobilité a le plus diminué.

Quant à la qualité thermique et environnementale des bâtiments, elle reste moyenne. Lorsqu’ils sont réalisés, les diagnostics de performance énergétique (DPE) sont le plus souvent de classe D en énergie et E en termes d’impact sur l’effet de serre. Seul 1% des logements ayant réalisé le DPE sont classés A. Un chiffre encore réduit si on le rapporte à la consommation d'énergie : le classement A concerne 0,1% des logements.

(Source : DREAL FC)

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