Nouvelle journée de grève du personnel au lycée Jules Haag à Besançon

Ce jeudi matin, un rassemblement bruyant d’enseignants et d’élèves s’est tenu devant l’entrée du lycée Jules Haag à Besançon de 07h30 à 8h00 dans la continuité de la précédente mobilisation mardi dernier. Un nouvel appel à la grève a été voté en assemblée générale.

Ce jeudi matin devant le lycée Jules Haag à Besançon. © BJPA

Lors d'un entretien avec le rectorat mardi, "rien n'est été retenu de la part du rectorat", nous informe Médéric Bayard du SNES-FSU. "Devant ce mépris manifeste à l'encontre des revendications des personnels du lycée Jules Haag", un nouveau rassemblement s'est tenu ce matin avant les cours. 

Lors de l'assemblée générale qui s'est tenue entre 8h et 9h ce jour, la reconduction de la grève a été votée. Une nouvelle demande d'audience a été envoyée au rectorat. A 11h30 ce jeudi, le personnel en grève manifestait devant l'institution rue de la Convention.

Ce soir, la mobilisation se poursuivra pour "boycotter" le conseil d'administration du lycée Jules Haag "pour q'il n'ait pas lieu", indique Monsieur Bayard.

Les syndicats ont également décidé de manifester une nouvelle fois devant le rectorat vendredi à 9h pendant le déroulement du Comité technique académique (CTA) qui étudiera la répartition des "heures-postes".

Les revendications

Pour rappel, les syndicats SNES-FSU, CGT Educ’action, Sud Solidaires et Sud Education pointent la nouvelle carte scolaire et la baisse de 3% du nombre d'heures attribuées à la rentrée précédente.

"Cela signifie qu’en moyenne chaque élève perdra 5,4 journées de cours par rapport à cette année", expliquent-ils. Cette baisse inquiète également les syndicats, car elle n’a pas été prise en compte avec le nombre d’élèves du lycée, ce qui se traduirait par "des classes plus chargées et des suppressions de dédoublements, ainsi que la suppression de deux postes d’enseignants". "Les personnels du lycée Jules Haag dénoncent un mépris total et répété pour leurs élèves et leurs conditions d’apprentissage", s’insurgent-ils.

Les syndicats pointent également une incohérence : "le Rectorat impose au lycée un taux d’heures supplémentaires inhabituellement élevé. En diminuant arbitrairement le nombre d’« heures-postes », il forcera mécaniquement des enseignants à partir ou effectuer des compléments de service dans d’autres établissements quand dans le même temps des collègues augmenteront leurs heures supplémentaires, parfois dans les mêmes disciplines !"

Ce qui est demandé par les syndicats :

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