“ONU du vin”: la candidature de Dijon accueillie “positivement”

La candidature de Dijon pour héberger l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), sorte d’« ONU du vin » actuellement basée à Paris, a été accueillie « positivement », a indiqué mardi la mairie, démentant cependant que le choix en sa faveur ait déjà été fait.

"Notre candidature a été accueillie positivement" a déclaré ce mardi 15 juin 2021 le maire de Dijon François Rebsamen © © Twitter @frebsamen

"Notre candidature a été accueillie positivement par le directeur général de l'OIV, Paul Roca, et sa présidente, Regina Vanderlinde", a indiqué le maire socialiste de Dijon François Rebsamen.

L'élu a dit "ne pas croire que Dijon ait été déjà choisie", suite à une affirmation dans ce sens du quotidien Les Échos.

"Je suis très, très optimiste", a cependant déclaré Jocelyne Pérard, présidente de la chaire UNESCO "Cultures et traditions de la gastronomie et du vin", basée à Dijon et qui collabore étroitement avec l'OIV.

L'organisation, composée de 48 États membres, assure disposer d'un réseau de plus de 1.000 experts dans le secteur vitivinicole. Créée en 1924, ses locaux actuels, rue de Monceau, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, sont trop exigus.

La candidature de Dijon est l'objet d'une intense bataille avec Bordeaux et Reims, mais M. Rebsamen fait valoir la "synergie" que sa ville, une des "capitales mondiales du vin", peut apporter à l'OIV, avec la Cité internationale de la gastronomie et du vin, qui y sera inaugurée en avril prochain, et la proximité du "vignoble le plus prestigieux au monde" dont les Climats - nom donné aux parcelles de vignes - sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO.

"C'est un choix idéal", a-t-il assuré dans l'hôtel d'Esterno, un hôtel particulier du XVIIe siècle de 1.200 m2, qui pourrait abriter l'OIV, proche de la future Cité du vin.

Vincent Thomas, président de l'Université de Bourgogne, a évoqué la complémentarité avec les quelque "150 chercheurs" dijonnais qui travaillent déjà avec l'OIV, notamment ceux de l'Institut de la vigne et du vin et de la Chaire Unesco, en réseau avec 75 universités dans le monde.

M. Rebsamen, ancien ministre socialiste, a démenti que le choix de Dijon fasse l'objet d'une contrepartie avec son soutien à la candidature d'Emmanuel Macron à la présidentielle de 2022.

(Avec AFP)

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