"Depuis quelques mois, nous constatons un dysfonctionnement (c’est un euphémisme) dans votre groupe majoritaire.Vous comprendrez que nous ne nous sentons aucunement partie prenante de ces divergences étalées au grand jour. Nous avons d'ailleurs refusé de prendre parti entre les deux camps et comme dans d'autres conflits humains, il est très probable que les responsabilités soient partagées", expliquent les élus de l'opposition (Isabelle Guillame, Gérard Mamet, Colette Groleau, Christophe Jouvin).
Ils affirment vouloir rester jusqu'à la fin de leur mandat et être "inquiets face à ce concert de démissions et de dissonances (...) qui prennent le pas sur l'intérêt général (...) et ont pour conséquences un manque de cohérence, d’efficacité et de lisibilité dans les dossiers stratégiques" de la Ville d'Ornans. Selon eux, la politique conduite par la majorité est "incompréhensible".
"Une absence de travail"
Ils poursuivent : "ces dissensions ont entrainé une quasi-absence de travail pour préparer sereinement et collectivement les grandes décisions de demain au sein de notre intercommunalité. Ornans a pourtant un rôle essentiel à jouer au sein de notre nouvelle Communauté de Communes". Ils pointent notamment l'absence de vote du budget et "l'image déplorable" de la commune suite "aux querelles étalées sur la place publique".
Info +
- Pour rappel, 10 élus ont démissionné du conseil municipal dont plusieurs élus fin janvier 2018. Jean-François Longeot a, lui aussi, démissionné de son mandat de conseiller municipal.
- Pour organiser une élection municipale partielle, il faut la démission de 13 élus.