Le centre d’information pour le droit des femmes et des familles a contacté la Ville de Besançon afin de savoir s’il était possible de mettre un place le dispositif "Où est Angela ?" (déjà existant dans plusieurs villes comme à Nîmes).
Didier Roulin, chargé de mission dans la lutte contre les discriminations et les droits des femmes pour la Ville de Besançon a aussitôt travailler à sa mise en oeuvre et a contacté l’Union des commerçants (UCB). "Il s’agit de mettre en sécurité la personne, qu’elle puisse se poser, boire un verre d’eau et se tranquilliser", précise-t-il en poursuivant : "Le commerçant lui communique un numéro d’urgence, appelle les forces de l’ordre, un proche ou éventuellement un taxi…".
Un effet dissuasif ?
Un quarantaine de commerçants ont pris connaissance du dispositif et souhaitent y adhérer. Ils suivront une formation de sensibilisation animée par le CIDFF. Les premières sessions auront lieu entre le 15 septembre et le 15 octobre (dates communiquées ultérieurement) : "L’idée, c’est qu’il y en ait un maximum de commerces qui adhèrent pour avoir effet sécurisant, mais aussi dissuasif pour les éventuels prédateurs", précise M. Roulin.
Une campagne de communication le 25 novembre
Dans le cadre de la journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des Femmes, une importante compagne de communication sera lancée le 25 novembre 2022.
Infos +
- Rappel des numéros d'urgence : 15 (SAMU), 17 (police secours), 18 (pompiers), général (112), 3919 (contre les violences conjugales)
- Le logo qui sera apposé sur les vitrines des magasins est en cours de conception. Le dispositif devrait être actif dès le mois de novembre 2022.
