“Peu de fermetures” de casernes et de bases aériennes

Les fermetures  de casernes et de bases aériennes seront annoncées fin septembre. Les casernes de Besançon où la base aérienne de Luxeuil sont-elles en lignes de mire ? Le sujet reste en tout cas délicat pour le gouvernement à l’approche des élections municipales de mars. Jean-Louis Fousseret et Michel Raison, les maires de Besançon et de Luxeuil se veulent confiants. 

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Quid des fermetures de casernes et de bases aériennes dans le cadre du projet de loi de programmation militaire. Leur nombre ne sera connu que "fin septembre" mais elles "seront très peu nombreuses", a assuré vendredi le ministre de la Défense M. Le Drian en n'oubliant pas de préciser qu'elles se feront "de manière concertée, minutieuse" pour prendre en compte "à la fois la nécessité de la cohérence opérationnelle de nos forces, mais aussi (...) l'aménagement du territoire". Sujet délicat pour le gouvernement à l'approche des élections municipales de mars. 

Jean-Louis Fousseret le maire  PS de Besançon a déclaré qu'il restait attentif à l'équilibre entre les contraintes budgétaires de l'État et les missions de protection des forces armées. "Même s’il n’y a pas d’annonce précise nouvelle si ce n’est la déflation de 24.000 hommes programmée d’ici six ans dans le cadre du livre blanc, je reste vigilant, mais confiant, en tant que maire de Besançon, quant au rôle de premier plan que la capitale comtoise doit continuer à jouer dans le système de défense nationale".

Après deux rencontres avec le ministre de la Défense et une entrevue avec le chef d’état-major de l’armée de terre, et la présidente de la commission de la défense nationale, Jean-Luis Fousseret va à nouveau solliciter une entrevue avec le ministre de la Défense concernant les arbitrages sur les territoires. "Il connaît les atouts de Besançon et de son agglomération, sa longue tradition d’accueil des militaires et de leurs familles, leur parfaite intégration dans la ville et le tissu économique local, et l’attachement sincère de la population à leur présence. Autant d’éléments qui font de la ville une des places fortes les plus appréciées en France par les militaires eux-mêmes".

À Luxeuil-les-Bains, le maire UMP Michel Raison se veut également confiant et ne voudrait pas croire que le troisième employeur de la Haute-Saône avec plus de 1.500 militaires soit rayé de la carte. Les tractations vont aller bon train d'ici le mois d'octobre. 

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