Pollution de l’air : Vélo Besançon demande un déploiement plus rapide des modes de déplacement doux

Dans un communiqué de presse en date du 16 février, l’association Vélo Besançon fait le parallèle entre pic de pollution et circulation automobile et réclame des "politiques à long terme". Elle demande notamment au Grand Besançon Métropole une accélération du déploiement des modes de déplacements dits "doux" dans la communauté urbaine. 

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Dans son communiqué, l’association commence par rappeler la qualité de l’air altérée ces derniers jours "comme cela arrive fréquemment en période hivernale". Elle salue l’opération de mise en gratuité de l’ensemble du réseau Ginko durant le pic de pollution mais estime que "cette mesure ne règle rien".

Elle signale que d’après le site internet Atmo BFC, "on peut lire que, pour toute l'année 2021, il n'y a eu que quatre jours pendant lesquels l'air a été qualifié de BON". De même que sur le site actu-environnement, un rapport de 2022 signale que la ville de Besançon "si verte, fait partie des 19 villes française qui présentent un dépassement en ozone des seuils recommandés pour la protection de la santé".

D’après l’association, "cet ozone, qui est un des polluants qui charge dangereusement notre air, est imputable en très grande partie à la circulation automobile". Jugeant la situation "révoltante", l’association vélo Besançon exhorte le Grand Besançon Métropole à "tenir compte de ce constat effrayant pour déployer les modes doux de façon plus rapide et plus déterminé". "C'est cela que l'on est en droit d'attendre des politiques" selon l’association qui estime qu’ils "n'ont d'autres devoirs que de prendre soin des populations, de leur santé et de leur avenir".

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