Rectorat : les syndicats “en colère” face à la suppression des emplois aidés

L’ensemble des organisations syndicales représentantes des personnels siégeant au CTA, Comité Technique Académique, a quitté la séance ce 8 novembre 2017 à Besançon en raison « des réticences évidentes du rectorat à fournir des informations précises sur les suppressions d’emplois aidés et à rentrer dans une discussion approfondie sur le sujet », nous indique-t-on.

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"Les missions de service public confiées à ces personnels et leur devenir sont une question essentielle qui demande à être traitée de façon spécifique. Il en va de même des dysfonctionnements générés par leur suppression au sein des établissements scolaires", expliquent les élus FNEC-FP-FO, FSU, Unsa-Education et SGEN-CFDT.

Pour les syndicats cette mesure prise pendant l'été a été faite "sans concertation" et avec une "méconnaissance du terrain" et d'un " d'un mépris total pour les personnels eux-mêmes et les missions de service public qu'ils accomplissent."

Le problème des "personnels non-renouvelés"

La suppression des emplois aidés conduit à "un fonctionnement de plus en plus chaotique" des établissements et des services concernés. A cela s'ajoute "la suppression des personnels non-renouvelés pourtant déjà en situation de précarité", explique l'intersyndical.

Un recrutement sur "des volontaires du service civique"

Pour les syndicats, le choix de recruter des volontaires services civiques sur des missions de service public occupées par des CUI est "contraire à la législation". Ils notent que "les candidatures seront probablement insuffisantes". La solution est de "faire un diagnostic des besoins, de créer autant de postes que nécessaire avec un statut pérenne, une formation et un salaire décent", expliquent-ils.

Les organisations syndicales réitèrent leur demande d’un groupe de travail sur ce sujet et espèrent "une réponse positive lors de la prochaine séance".

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