Réforme territoriale : “C’est l’occasion de créer un axe fort Dijon-Besançon”

Malgré le fait que « l’analyse et le débat aient été tronqués » selon Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, concernant la fusion Bourgogne-Franche-Comté, il tente d’y trouver du bon et d’être « actif et constructif » notamment dans la création d’un « axe fort » Dijon-Besançon dans le cadre d’un pôle métropolitain. 

©

"Soit on reste sur le bord du chemin et on s'isole du débat, soit on adopte une posture offensive et on fait valoir nos idées. Je préfère participer au débat" a déclaré Jean-Louis Fousseret lors de la conférence de presse du Conseil municipal mardi 16 septembre 2014. "De toute façon, c'est lancé, il faut y aller" a-t-il ajouté. 

"La Bourgogne n'avalera pas la Franche-Comté"

Jean-Louis Fousseret a affirmé avoir rencontré le maire de Dijon récemment et ils seraient tous deux d'accord pour dire que "la Bourgogne n'avalera pas la Franche-Comté, parce que ça restera une petite région où il n'y a pas de métropole". Le maire de Besançon a précisé que"'il faut qu'il y ait un partage, un équilibre, un droit à la dissociation. Il faut continuer de discuter avec Dijon pour que ce soit gagnant-gagnant".

"On est complètement complémentaires"

"Je ne suis pas naïf, mais très actif et constructif", a déclaré Jean-Louis Fousseret. La Bourgogne - Franche-Comté formera "une petite région, mais qui a beaucoup d'atouts : Besançon a le lien avec la Suisse, Dijon avec Paris, on a les microtechniques, on est leader français, voire européen, en matière de nouvelles biothérapies innovantes, Dijon a l'agroalimentaire, la chimie, le vin…" a-t-il expliqué, "On est complètement complémentaires".

La mise en place d'un pôle métropolitain devra être "un axe fort" selon le maire de Besançon, "sans remettre en place un mille-feuille" mais faire en sorte qu'un seul organisme gère ce pôle a-t-il poursuivi.

Quitter la version mobile