Réformes Bac et universités : une petite centaine de manifestants à Besançon

La deuxième journée d’action contre la réforme du lycée et l’accès à l’université (Parcoursup) n’a pas mobilisé les foules. Ils étaient 300 à Strasbourg, près de 1.000 à Lyon et 3.000 sous la neige à Paris. À Besançon, une petite centaine de manifestants se sont  réunis devant le rectorat de Besançon.

Le Snesup-FSU (premier syndicat chez les enseignants du supérieur), l'Unef (organisation étudiante), l'UNL et le SGL (syndicats lycéens), les syndicats FO, la CGT, Sud et d'autres appelaient à une nouvelle journée de mobilisation ce mardi 6 février pour demander les retraits de la réforme sur l'accès à l'université, traduite dans la plateforme d'inscription Parcoursup (qui a succédé à APB), et du projet d'un nouveau baccalauréat.

Au niveau national, 5,49 % des enseignants du secondaire ont répondu mardi à l’appel à la grève. Dans l'académie de Besançon, le taux de gréviste était de  3,75 %. Près de 100 manifestants, dont de nombreux étudiants, se sont rassemblés devant le rectorat de Besançon ce mardi 6 février vers 15h dans l'attente d'une nouvelle manifestation à l'occasion de la présentation du projet de réforme du bac le 14 février par le ministre de l'Éducation nationale.

Pour l'accès à l'université, le projet de loi, actuellement devant le Parlement, prévoit des "attendus" pour chaque filière. Les bacheliers qui ne répondent pas aux prérequis (définis au niveau national puis affinés par chaque établissement) seront dans l'obligation de suivre un parcours d'accompagnement pour y être acceptés. Un processus qualifié par ses opposants de "sélection déguisée".

Quitter la version mobile