Réformes des Retraites : une semaine d’actions à Besançon

Les organisations syndicales CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, MNL, UNEF et UNL appellent à de nouvelles journées de mobilisation le mardi 14 janvier, le mercredi 15 janvier et le jeudi 16 janvier 2020, étant une journée de grève générale en France. Plusieurs actions et manifestations sont prévues à Besançon. Voici le programme de la semaine…

Manifestation le 17 décembre 2019 Alerte témoin ©Chantal R. ©

Il s'agira de la 6e journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations depuis le début du mouvement el 5 décembre.

L'intersyndicale composée de la CGT, FO, la FSU, Solidaires, la CFE-CGC et trois organisations de jeunesse appelle dans un communiqué à "organiser des actions de grève, de convergences interprofessionnelles sur tout le territoire, en rejoignant massivement par la grève le mouvement le 14 janvier".

Les rendez-vous à Besançon :

Communiqué du 13 janvier de l'intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires) à Besançon

"L’annonce du gouvernement de suspension de l’âge pivot vise avant tout à briser la dynamique du mouvement social, sans revenir sur le problème de fond.

ÂGE PIVOT : LA RÉALITÉ

En fait cet âge pivot serait seulement suspendu et non retiré en tant que réforme paramétrique, c’est-à-dire tant que le système universel n’est pas entré en vigueur, mais il est bien maintenu dans le système par points dès 2027. Le premier ministre prétend "démontrer sa confiance envers les partenaires sociaux, et ne pas préjuger de l’issue de leurs travaux concernant les mesures à prendre pour atteindre l’équilibre en 2027". Mais il donne une feuille de route interdisant "d’augmenter le coût du travail". Cela signifie que seules de nouvelles dégradations seraient possibles (âge, durée, diminution du montant des pensions), les partenaires sociaux étant chargés d’en discuter les modalités. Et s’ils échouent, ce qui est prévisible, le gouvernement reprendra la main par ordonnance, comme il l’a fait pour l’assurance chômage !

LE CŒUR DE LA RÉFORME RESTE, ET IL EST DÉJÀ POURRI !

C’est le système de la retraite à points qui provoquera une paupérisation massive des retraités, notamment par la limitation à 14 % du PIB de la part des retraites,  par le calcul  sur toute la carrière au lieu des 25 meilleures années ou des 6 derniers mois. C’est ce système qui amènera les salariés à acheter des produits financiers que banques et compagnies d’assurances tiennent prêts depuis l’adoption de l’article 23 de la loi PACTE en 2019.

Nos organisations exigent le retrait de ce projet de réforme. Elles portent en commun des propositions pour améliorer les droits de toutes et tous mais pour ce faire, il faut réfléchir à l’assiette du financement des retraites, ce à quoi  le gouvernement se refuse !

L’annonce du gouvernement de suspension de l’âge pivot "vise avant tout à briser la dynamique du mouvement social, sans revenir sur le problème de fond" selon un communiqué de l'intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires).

ÂGE PIVOT : LA RÉALITÉ

En fait cet âge pivot serait seulement suspendu et non retiré en tant que réforme paramétrique, c’est-à-dire tant que le système universel n’est pas entré en vigueur, mais il est bien maintenu dans le système par points dès 2027. Le premier ministre prétend "démontrer sa confiance envers les partenaires sociaux, et ne pas préjuger de l’issue de leurs travaux concernant les mesures à prendre pour atteindre l’équilibre en 2027". Mais il donne une feuille de route interdisant "d’augmenter le coût du travail". Cela signifie que seules de nouvelles dégradations seraient possibles (âge, durée, diminution du montant des pensions), les partenaires sociaux étant chargés d’en discuter les modalités. Et s’ils échouent, ce qui est prévisible, le gouvernement reprendra la main par ordonnance, comme il l’a fait pour l’assurance chômage !

LE CŒUR DE LA RÉFORME RESTE, ET IL EST DÉJÀ POURRI !

C’est le système de la retraite à points qui provoquera une paupérisation massive des retraités, notamment par la limitation à 14 % du PIB de la part des retraites,  par le calcul  sur toute la carrière au lieu des 25 meilleures années ou des 6 derniers mois. C’est ce système qui amènera les salariés à acheter des produits financiers que banques et compagnies d’assurances tiennent prêts depuis l’adoption de l’article 23 de la loi PACTE en 2019.

Nos organisations exigent le retrait de ce projet de réforme. Elles portent en commun des propositions pour améliorer les droits de toutes et tous mais pour ce faire, il faut réfléchir à l’assiette du financement des retraites, ce à quoi  le gouvernement se refuse !"

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