Rythmes scolaires à Besançon : “La preuve d’un échec consternant” selon l’UMP

Après les articles que nous avons publiés concernant le courrier de Yves-Michel Dahoui, adjoint délégué à l’éducation, envoyé aux parents d’élèves, la droite et le centre au Conseil municipal de Besançon ne manquent pas de réagir. Ludovic Fagaut (UMP) parle de ce courrier comme de la « preuve écrite d’un échec consternant ». Laurent Croizier (Modem) indique qu’«  il est nécessaire de comprendre les raisons de ce raté ».

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Outre le courrier de M. Dahoui, Ludovic Fagaut pose trois questions :

"La question financière liée à cette réforme : la taxe Peillon pèse sur les finances de la ville. A priori pour des villes de notre strate, l’Association des Maires de France estime un coût par élève de 200€ à 300€. Soit pour les 8 700 élèves scolarisés à Besançon (entre 2 et 10 ans) plus de 2 millions par an.

La pérennité du financement de ce dispositif : aucune réponse non plus pour les années à venir. Est-ce que la gratuité établie aujourd’hui pour les parents d’élèves pourra être maintenue ? 

Ou plus qualitatif : quelles activités seront mises en place et de quelles formations les intervenants disposent-ils ?"

De son côté, Laurent Croizier parle d'un "manque de concertation des véritables acteurs de l'école" et demande "un dossier dans lequel les Bisontins dans leur ensemble et/ou les élus d’opposition ont véritablement été impliqués". Il ajoute que "L’attitude parfois fermée, dogmatique, hégémonique du Maire et de ses adjoints n’a jamais permis aucune co-construction".

 Integralité des communiqués de presse :

publié par macommune
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