Après la demande de retrait par la Confédération, Google avait accepté le 25 août dernier de collaborer avec les autorités helvétiques pour améliorer son service. Mais "malgré les mesures complémentaires proposées par Google, la protection de la sphère privée n'est pas complètement garantie", a estimé le préposé fédéral à la protection des données qui a constaté de "nombreuses images problématiques et insuffisamment anonymées".
"Il s'agit notamment d'images prises dans des rues privées, ainsi que d'images de jardins qui, bien qu'invisibles pour un passant, le sont aisément pour les caméras montées sur les véhicules utilisés par Google", précise-t-il.
Google a regretté dans un communiqué la décision de la Suisse et a indiqué qu'il "contesterait vigoureusement toute procédure judiciaire". "Nous défendrons vigoureusement notre produit devant les tribunaux", a déclaré son avocat.