Travail : qu’est-ce que le « quiet quitting », popularisé par les réseaux sociaux ?

Si vous êtes un utilisateur de TikTok, vous avez forcément déjà vu passer des vidéos en rapport avec le "quiet quitting". Comprenez "démission silencieuse" en français. On vous explique, en quelques mots, en quoi consiste cette pratique.

© Pixabay

Depuis plusieurs semaines, les réseaux sociaux (et principalement TikTok) ont popularisé un nouveau terme en rapport avec le monde du travail : le "quiet-quitting".

La "démission silencieuse", en français, consiste à quitter son travail mentalement, et non physiquement. C’est à dire faire le strict minimum, en respectant scrupuleusement l’intitulé des tâches confiées. Ni plus, ni moins. On arrive à l’heure, on fait le job, simplement et efficacement, sans pousser au-delà des horaires établies.

"Quiet-quitting" =/= travailler moins

Selon les internautes, ce phénomène est en partie une réponse à l’ancienne génération, qui « accuse souvent les jeunes d’être fainéants et de profiter du système ». L’objectif, soutenu par les principaux concernés, serait quant à lui de ne plus « se tuer à la tâche et risquer sa santé pour une entreprise qui n’en a rien à faire » de leur personne.

Pour résumer, l’objectif du "quiet quitting" ce n’est pas de travailler moins, mais de ne plus en faire trop.

Une vague historique de démissions post-Covid

Rappelons qu’en France, entre fin 2021 et début 2022, le nombre de démissions (physiques, cette fois) a atteint un niveau historique, avec près de 520.000 démissions par trimestre, dont 470.000 démissions en CDI.

Une prise de conscience post-Covid pour certains, qui préfèrent « faire un métier de passion plutôt qu’un métier alimentaire, quitte à être payé moins ».

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