Travaux dans la rue Claude Pouillet : “Un chantier dans de bonnes conditions avec des commerçants réceptifs” selon la mairie

Dans un article sur maCommune.info du mardi 19 mai 2015, nous vous racontions les difficultés rencontrées par le salon de thé Cake and the City, au bord de la faillite suite à des travaux dans la rue Claude Pouillet à Besançon. Pour Jean-Christophe Gagnaire, directeur des grands travaux à la Ville, le chantier s’est déroulé dans de « bonnes conditions » avec « des commerçants réceptifs ». L’une des gérantes du salon de thé n’est pas d’accord…

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Dans un premier temps, Jean-Christophe Gagnaire nous indique que les travaux de la rue Claude Pouillet n'ont pas duré trois mois, comme l'indiquait une gérante du salon de thé Cake and the City. Plus précisément, "les travaux ont duré du 23 février au 24 avril 2015, soit deux mois et non trois". Il ajoute que "pendant une semaine, l'accès aux commerces était difficile pour les personnes à mobilité réduite, mais accessible aux personnes valides".

Sophie de Cake and the City précise : "Les travaux sur les pavés ont duré deux mois mais avant ça, il y a eu de gros travaux sur l'entrée du passage Pasteur en face de chez nous (accolés à "Il était une tarte")".

Le directeur des grands travaux indique également qu'"aucun courrier n'a été enregistré, il n'y a aucune trace". Tandis que l'une des gérantes du salon de thé nous expliquait qu'un courrier avait été envoyé il y a deux mois dans lequel "tous les commerçants de la rue avaient signé". 

Enfin, concernant l'ambiance de la rue pendant ces travaux, Jean-Christophe Gagnaire raconte qu'il n'y a pas eu de "grosses discussions" avec les commerçants. Il s'agissait d'un chantier "dans de bonnes conditions avec des commerçants réceptifs". Il précise qu’"on s'attendait à ce qu'il y ait quelque chose".

Pour Sophie de Cake and the City, "La corne d'or (restaurant) à côté et moi-même pouvons vous confirmer que nous avons eu des discussions difficiles avec l'entreprise". Elle ajoute : "Peut être qu'il s'attendait a de la violence physique ? Mais nous ne sommes pas des animaux !".

"J'ai moi même eu plusieurs disputés avec les hommes trafics qui empêchaient l'accès à la rue (mon associée a même été conviée à passer par ailleurs !) et des amies ont été refoulé à l'entrée de la rue !". De plus, "un élu municipal a écrit un courrier avait constaté lui même les accès impossibles et il a obtenu une réponse lambda disant qu'il n'y avait eu aucuns soucis d'accès" poursuit la commerçante. "Bref, voilà pourquoi on se sent complètement abandonnés .... !"


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