Tutorat Santé Besançon : pour prendre un bon départ en première année commune aux études de santé

Paces • Plus de 600 étudiants étaient réunis lundi 2 septembre 2019 dans le grand amphithéâtre de la faculté de médecine et pharmacie pour assister à la Tut’rentrée  : un rendez-vous pour rassurer les étudiants dans l’inconnu d’une filière sélective et pour leur donner les clés clés essentielles de la réussite

© Tutorat Santé Besançon

La Tut'Rentrée est un moment d’échange entre les étudiants de deuxième ou troisième année et les futurs PACES (étudiants en première année commune aux études de santé) qui leur permet de trouver des réponses à leurs interrogations sur le déroulement de cette année. L’année commence donc sur les chapeaux de roues pour les futurs étudiants qui débuteront dès lundi prochain le marathon de la PACES…

Pour les tuteurs aussi, cette journée est également l'occasion de faire une transition entre l’ancienne et la nouvelle équipe « d’étudiants tuteurs » qui seront formées dès cette semaine à la docimologie (l’art du QCM) par des professeurs qualifiés de la faculté, ainsi que par leurs anciens collègues.

Soutien psychologique et soutien universitaire

"Lorsque l’on passe un concours, rien n’est facile, cela demande beaucoup de travail et d’énergie" explique l'équipe du Tutorat Santé Besançon. "Parfois le moral n’est pas au rendez-vous, des difficultés peuvent se faire ressentir. Mais le Tutorat est un soutien indispensable pour l’étudiant aussi bien au niveau psychologique qu’au niveau des questions concernant les cours".

Réforme du premier cycle

Contenu des cours, méthodes de travail, conseils de vie étudiante : chaque nouveau venu va a pu découvrir ce qui l’attend lors de cette nouvelle année. Une simulation de cours est aussi proposée par un professeur de pharmacologie. Et cette année la prérentrée permet de présenter la réforme du Premier cycle qui sera effective à partir de la rentrée 2020-2021.

Selon Agnès Buzyn, la réforme doit permettre d’"augmenter de 20%" le nombre de médecins formés pour permettre un "meilleur accès aux soins sur l’ensemble du territoire". Autrement dit, il faut faire sauter le célèbre numerus clausus, fixé jusqu’alors à l’échelle nationale. Parmi les 60 000 candidats, tout le monde ne pourra pas devenir médecin pour autant. Le nombre d’admis sera désormais du ressort des universités, qui fixeront un nombre d’admis en fonction des besoins du territoire.

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