Un accident de train surviendra dans le tunnel du Mont d’or le 30 novembre


Un exercice simulant un accident de train dans le tunnel du Mont d’Or, reliant Dijon à Vallorbe, aura lieu dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre prochains. Objectif : évaluer les procédures d’alarme et la coordination franco-suisse à des échelons stratégiques, opérationnels et tactiques. Les intervenants s’appuieront sur le Plan bilatéral pour la coordination des secours au Tunnel du Mont d’Or, signé en 2003 par la France et la Suisse. Il aura fallu un an et demi pour organiser cette simulation.

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Dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre 2013, l'Etat-major cantonal de conduite vaudois (EMCC), en charge des catastrophes, organise, en collaboration avec le Service interministériel régional des affaires civiles et économiques de défense (SIRACEDPC) français et la Préfecture du Doubs, un exercice simulant un éboulement provocant un accident de train.

L'exercice se déroulera avec 120 passagers qui se sont portés volontaires et 176 personnes comprenant :

Et des moyens matériels tels un TGV, huit ambulances, des engins d'intervention, une tente PMA, un poste de commandement Sdis, cinq véhicules de secours et deux engins de mesures.

Tout cela pour coordonner l'intervention dans le Tunnel du Mont d'Or long de six kilomètres (dont cinq du côté français) et très humide. "C'est un endroit très particulier" précise Isabelle Epaillard-Patriat, sous-préfète et directrice de cabinet du Préfet du Doubs, "et pour la première fois en France, des mesures concernant la qualité de l'air seront réalisées au cours de l'exercice" ajoute-t-elle.

"Aucun thème n'est plus important qu'un autre"

Cet exercice aura pour but de "vérifier et valider si tout ce qui a été mis en place est adapté à ce type de situation de crise" indique la sous-préfète.  "C'est aussi une manière de vérifier que tout se coordonne bien entre les gendarmes, les pompiers, la SNCF, la police, les familles des victimes et les médias. Aucun thème n'est plus important qu'un autre" précise-t-elle.

L'alerte sera jouée en tant réel des deux côtés de la frontière. Un pré-positionnement des services sera mis en place toutefois, leur engagement sera effectué en respectant les délais de routes rencontrés en situation réelle.

Un nouvel exercice est prévu fin 2014 et pourrait porter sur un risque chimique.

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