Un faux chèque de 22 000 euros pour le recteur

Les collectifs des parents et enseignants en colère du Doubs et du Jura ont symboliquement donné un chèque de 22 000 euros correspondant à la prime de résultat maximale que peut toucher un recteur. Pour les syndicats enseignants, c’est un chèque « pour faire le sale boulot« .

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Le cortège est parti de la place de la Révolution mercredi après-midi jusqu'au rectorat ! Un faux "Eric Martin" a qui on a remis un chèque de "22 000 euros pour le sale boulot"    correspondant à la prime que le recteur est susceptible de toucher cette année pour avoir atteint ses objectifs assignés en matière de carte scolaire". Après une halte devant al permanence de l'UMP, les manifestants se sont rendus sous les fenêtre du rectorat à deux pas de là. 

Derrière cette cérémonie potache se cache la colère des collectif des parents d'élèves et des syndicats enseignants face à la fermeture de 31 classes dans le Jura et de 35 classes dans le Doubs et par voie de conséquence la fermeture de cinq et quatre classes. "Sans oublier l’énorme contingent silencieux des 45 postes de remplaçants supprimés, qui boutiront partout à des classes sans enseignants l’an prochain, et tous les enseignants du RASED, derniers remparts contre l’échec scolaire, eux aussi considérés comme superflus".

 Réponse du recteur : cette prime n'a rien à voir avec les fermetures de classe 

Eric Martin, le vrai cette fois, s'est exprimé dans un communiqué en déclarant que la prime  versée n'a rien à voir avec la fermeture des classes et rappelle que la diminution des emplois dans l'éducation nationale a permis de redistribuer 1 milliard d'euros aux enseignants sur les cinq dernières années. Les parents et enseignants présents mercredi dans les rues de Besançon ne retriendront qu'une augmentation, celle du nombre d'élèves par classe. 

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