Un premier cas autochtone de chikungunya détecté en Bourgogne Franche-Comté

L’Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté a confirmé, vendredi 8 août 2025, un premier cas autochtone de chikungunya dans la région. La personne atteinte, domiciliée à Dijon, n’a pas voyagé récemment dans une zone où le virus circule activement.

© mikadago / Pixabay

Son état de santé "n’inspire pas d’inquiétude", précise l’ARS.

Un second cas autochtone, également à Dijon et "en lien avec le premier", est "fortement suspecté". Déclaré le 5 août, il reste en attente de confirmation par le Centre national de référence des arboviroses.

35 cas importés de chikungunya en Bourgogne-Franche-Comté

Depuis le 1er mai 2025, Santé publique France a recensé 35 cas importés de chikungunya en Bourgogne-Franche-Comté, dont un dans le périmètre des deux cas autochtones signalés. À l’échelle nationale, plus de 960 cas ont été enregistrés sur la même période : 72 autochtones (dans plusieurs régions du sud et de l’est de la France) et près de 900 importés.

Le chikungunya est une maladie virale transmise par la piqûre d’un moustique-tigre infecté. Elle se manifeste le plus souvent par "une fièvre d’apparition brutale, souvent accompagnée de douleurs articulaires intenses et d’éruption cutanée". Dans certains cas, les symptômes articulaires peuvent durer "quelques semaines à plusieurs années", en particulier chez les personnes âgées.

Mesures de prévention et de contrôle

Pour limiter tout risque de propagation, des actions immédiates sont déployées sur des périmètres ciblés autour des lieux fréquentés par les malades. Ces opérations, coordonnées par les services de l’État, l’ARS, Santé publique France, l’EIRAD (opérateur de démoustication), la Ville de Dijon et les professionnels de santé locaux, comprennent :

Se protéger et limiter la prolifération

L’ARS rappelle que "la lutte contre le moustique-tigre passe par la mobilisation de chacun" :

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