"Ni satu quo, ni bricolage ! Pas de réforme sans les enseignants !" tel est le slogan du syndicat national unitaire des instituteurs et professeurs des écoles et PEGC ainsi que le FSU, fédération syndicale unitaire. En octobre dernier, ils avaient informé le ministre : "élèves et enseignants ont besoin de retrouver un rythme serein et apaisé".
La semaine de quatre jours et demi n'est pas la solution pour les syndicats "s'il suffisait de modifier les rythmes scolaires pour améliorer la réussite des élèves cela se saurait".
Contre le projet ?
Le syndicat estime que cette réforme des rytmes n'arrangera rien pour les élèves. "Ils auront des journées non allégées, semaines alourdies, un calendrier scolaire déséquilibré, aucune gratuité pour les familles pour les activités périscolaires".
Côté enseignant le SNUipp explique que les professeurs des écoles en France travailleront autant de jours que leurs collègues européens, environ 100 heures de plus par an pour un salaire en moyenne inférieur de 5000 euros par an après 15 ans d'ancienneté.
Infos Pratiques :
Manifestations :
mardi 12 février à 14 h place de la Révolution à Besançon et à 11h à Montbéliard devant la mairie.