Université de Bourgogne: l’Unef dénonce la disparition de 40.000 heures de cours

L’Unef, première organisation étudiante, a dénoncé ce vendredi 2 juin 2017 la réduction « de près de 40.000 heures » de formation par an à l’université de Bourgogne « pour faire face aux difficultés financières« , synonyme de « fermetures progressives de plusieurs licences et de plusieurs parcours au niveau master« . 

"Le cas de l'université de Bourgogne est loin d'être isolé", poursuit-elle dans un communiqué, citant les établissements de Limoges, Besançon ou encore de Toulouse III qui "ont déjà dû, cette année, procéder à des restrictions budgétaires". 

Le syndicat étudiant demande "la mise en place d'un plan de financement d'urgence pour l'université de Bourgogne", ainsi que "d'un investissement d'un milliard d'euros par an dans l'enseignement supérieur public fléché vers les premières années universitaires." 

La suppression de 40.000 heures de cours pour la période 2017-2021, près de 10% du total, a été entérinée lundi par le conseil d'administration de l'université de Bourgogne. 

Toutefois, ces suppressions d'heures au niveau central ont été en partie compensées par de nouveaux financements trouvés directement par les composantes de l'université et par une réorganisation des cursus, fait valoir Sylvain Comparot, directeur de cabinet du président de l'université Alain Bonnin. 

"Si on ne peut pas payer les salaires, il n'y a pas d'offre de formation, il faut rétablir le budget", ajoute-t-il, reconnaissant "la situation délicate financièrement" dans laquelle se trouve l'université. L'université de Bourgogne, qui accueille 29.000 étudiants, a accusé en 2017 un déficit d'1,8 million d'euros, sur un budget total de 280 millions. 

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