Village by CA : un an, et après ?

Le Village by CA du Crédit Agricole a fêté ce lundi 18 juin 2018 sa première année d’existence. C’est l’occasion pour les startups aidées par le dispositif de faire le bilan et pour les organisateurs de dévoiler leurs ambitions pour le futur… 

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En un an, douze startups soutenues par 21 partenaires ont été hébergées par le village. "On a souhaité accélérer le développement des startups, leur donner un coup de pouce en les mettant en relation" explique Jean-Louis Delorme, président du Village by CA. "Clarifier leurs projets : leur dire où et comment trouver de l'aide" ajoute Etienne Boyer, président du Pôle compétitivité des Microtechniques.

Accompagner les jeunes entrepreneurs : "Holy Owly" et "Flexio" présentent leurs expériences

Des relations et de l'aide. C'est ce qui ferait la force de cette "pépinière", saluée par les entrepreneurs soutenus par le village.

Intégrées en mars 2018, les deux sœurs à l'origine de "Holy Owly", application d'apprentissage des langues aux enfants en bas âge, ont pu profiter de l'expérience d'autres entrepreneurs plus chevronnés. "Les conseils de nos pairs sont précieux : on évite des erreurs de débutants et on trouve les bonnes relations" sourit Julie Boucon, co-fondatrice de la start-up.

Flexio, passé de deux à huit salariés

Une idée partagée par Julien Brugger, créateur de la récente entreprise Flexio. "Sur les conseils d'un de mes pairs plus expérimenté, on a fait une levée de fonds et on a recruté, passant de 2 salariés en octobre dernier à huit en août prochain" jubile-t-il, convaincu des bienfaits de sa démarche. "Le village m'a aussi apporté du réseautage : clients, partenaires et conseillers" conclut le jeune chef d'entreprise.

Eviter la fuite des cerveaux hors de Franche-Comté

Satisfaite de cette première année d'existence, Elisabeth Eychenne, directrice générale du CA Franche-Comté, ne souhaite pas s'arrêter là. "On a donné naissance à un joli bébé mais qui doit s'affirmer" illustre-t-elle. "On souhaite voir grandir ces nouvelles entreprises dans la région. Pour que ces cerveaux comprennent qu'ici aussi, ils ont des ressources pour se développer. Sans être forcées d'aller s'installer à Dijon ou Paris par exemple" conclut-elle.

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