Violences conjugales : “Le confinement n’autorise pas à dévaloriser, insulter, frapper, imposer un rapport sexuel”

En raison des consignes de confinement, les locaux de l’Association Solidarité Femmes de Besançon sont actuellement fermés. La permanence téléphonique est assurée du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30. L’association est également joignable par mail.

© Solidarité Femmes Besançon

Les femmes victimes de violences pourront notamment être accompagnées dans les démarches auprès de la police ou de la justice par des dépôts de plainte en ligne et par la mise en relation avec des avocats. Si nécessaire des entretiens téléphoniques pourront être assurés. Bien sûr, les personnes hébergées au sein du centre d'hébergement et de réinsertion sociale continuent de bénéficier d’un suivi régulier.

L’association appelle "chacun.e à la vigilance en ce qui concerne les violences faites aux femmes et aux enfants pour lesquels le confinement constitue un important facteur de risque. Il est souhaitable que les proches (famille, ami.es, voisin.es) soient attentifs et au besoin signalent ces violences".

Numéros utiles :

"En cas de danger il n’est pas interdit de fuir !"

Solidarité Femme rappelle  également que "s’il est interdit de sortir, en cas de danger il n’est pas interdit de fuir !" Et d'ajouter : "Dans un contexte de violences conjugales, les femmes ont le droit de quitter le domicile avec leurs enfants, il est juste conseillé de faire une main courante. Le confinement n'autorise pas à dévaloriser, insulter, frapper, imposer un rapport sexuel. Restons mobilisé.es contre les violences faites aux femmes."

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