Permanence vandalisée : le Mouvement Franche-Comté porte plainte

Le 6 ou 7 février 2022, des affiches sur la porte de la permanence du Mouvement Franche-Comté (MCF) avaient été bombardées de peinture rouge, place du 8 septembre à Besançon. Jean-Philippe Allebanch, le président du Mouvement Franche-Comté, a annoncé porter plainte pour atteinte à la propriété privée et au droit à la liberté d’opinion et d’expression, dans un communiqué de presse, reçu mardi 7 mars. 
 

© Jean-Philippe Allenbach

Si Jean-Philippe Allebanch ne souhaitait pas déposer plainte début février, il a estimé que la patience du Mouvement Franche-Comté "avait atteint ses limites" et espère désormais que "les auteurs de ces détériorations ne seront pas tentés de recommencer". Le président du Mouvement Franche-Comté a également insisté sur le fait que le local était "couvert" par les caméras et les vidéos surveillance, installées place du 8 septembre.

Selon lui, ces tags visent à "empêcher la diffusion d'idées qui les dérangent". Une censure envers la liberté pour laquelle il a tenu à faire référence à l'auteur bisontin Victor Hugo en citant une de ses phrases : "la censure est mon ennemie politique. La censure est de droit improbe, malhonnête et déloyale. J'accuse la censure"

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