Vœux du commandant Trousseau à Pontarlier : retour sur quelques affaires 2019…

Lors des vœux de la Sécurité Publique et de la PAF (police aux frontières) ce mercredi 15 janvier 2020, le commandant Trousseau est revenu sur les douze affaires qui ont marqué l’année 2019 à Pontarlier. En voici quelques-unes…

Commandant Trousseau © Hélène Loget ©

À chaque fait divers son titre littéraire. Le commandant Trousseau a usé de sa plume pour raconter non sans quelques ironies les faits divers "cocasses" qui se sont déroulés sur le secteur de Pontarlier. 

"Je tenais à souligner la fructueuse collaboration que nous avons entretenue cette année encore avec les partenaires (pompiers, la PAF, la PJ et les services de renseignements de la gendarmerie, la police municipale de Pontarlier, l'éducation nationale, les mairies de Doubs et Pontarlier, les bailleurs, le CCAS…). "2019 a été un excellent crue en terme d'efficacité"a tenu à souligner le commandant. 

Retour sur quelques affaires :

Le médecin malgré lui

Un individu condamné par le Tribunal de Grand Instance de Besançon (TGI) avait des obligations de soins et un suivi conjoint par le Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation (SPIP) et le Centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA). Il produisait des certificats médicaux contrefaits. Placée en garde à vue, la mère reconnaissait avoir falsifié quatre certificats médicaux pour "éviter des ennuis à son fils", est-il précisé. Le jeune adulte a reconnu avoir produit les documents "en connaissance de cause". Ils ont été convoqués au tribunal. 

Le parfum

Le 20 mai, un individu a dérobé un flacon d'un montant de 199 euros dans une parfumerie à Pontarlier. Ce n'est qu'après son départ que l'employé à constaté le vol dans les rayons. Le lendemain, le même individu "portant un parfum fort de patchouli" s'est à nouveau rendu à la parfumerie. L'employé a alors prévenu la police. Lors du contrôle, l'homme a reconnu les faits et a avoué que le prix de revente lui avait servi à acheter des stupéfiants. 

Olive contre Popeye

Cette affaire concerne des violences intra-familiales. Le 5 mars 2019, un père s'est présenté au commissariat avec ses deux enfants de 14 et 16 ans pour dénoncer son épouse "adepte de la pédagogie manuelle", est-il expliqué. Placée en garde à vue, la femme a reconnu avoir porté un coup-de-poing au visage de son mari la veille. Concernant les enfants, les coups étaient, selon elle, "une preuve de son amour". Elle a été convoquée au tribunal.

Le nom de la rose

En avril, le chirurgien de garde de l'hôpital de Pontarlier informait le commissariat qu'il venait de recevoir une femme victime d'une agression sexuelle. Après avoir saisi son téléphone et avoir identifié un numéro suspect, les policiers se sont rendus au domicile d'un homme. Il s'est avéré que ces deux personnes avaient eu une relation "sadomasochiste"…

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