115 : le Samu social ne répond pas non plus à Besançon

Deux semaines après la démission surprise de Xavier Emmanuelli, le père du Samu social,  les professionnels de l’urgence sociale tirent la sonnette d’alarme contre les coupes budgétaires réduisant de fait le nombres de place disponibles. A Besançon, le 115, qui gère les urgences sociales du Doubs, ne répondait plus ce mardi.

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La démission de Xavier Emmanuelli a été l'élément déclencheur de ce mouvement national.  Dans le Doubs, le 115 a sonné dans le vide toute la journée, comme un appel à l’aide mais le service d'accueil et d'accompagnement social de la rue Champrond a accueilli les personnes en difficulté. Symboliquement, les travailleurs sociaux ont tous débrayé une heure pour soutenir le mouvement.

En France selon ces professionnels, plusieurs centaines de sans-abris dont des familles avec enfants dorment dehors, faute de places suffisantes dans les centres d’accueil. A Besançon, sur 95 places, 6 sont actuellement disponibles.

La coordination nationale des grévistes a adressé aujourd’hui une lettre ouverte au président de la République publiée par Libération dans laquelle elle invite Nicolas Sarkozy à mettre en place une réforme ambitieuse au lieu de « sacrifier des milliers de personnes sur l'autel d'une vision de court terme » en référence aux annonces de Benoist Apparu, le secrétaire d'Etat au logement qui avait annoncé que plus de 4 000 places d'hôtels d’hébergement d'urgence seront converties en logements durables notamment en HLM.

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