À Besançon, la pâtisserie végétale Cocoëlle déménage…

Depuis mercredi 14 février 2024, c’est dans un tout autre lieu, bien plus grand et plus lumineux que Cocoëlle a emménagé sa cuisine et sa déco. Il n’en fallait pas moins pour que Noëlle Claude, fondatrice et gérante, développe sa pâtisserie végétale ouverte en 2019, devenue incontournable à Besançon...

Noëlle Claude, gérante de Cocoëlle à Besançon. © Alexane Alfaro

Cocoëlle a ouvert sa première pâtisserie en 2019 dans un petit local très mignon au 22 rue Rivotte, mais qui n’était plus à la hauteur de son succès et des envies de développement de sa pâtissière. De 40 m2, Cocoëlle passe à un vrai salon de thé de 70 m2 avec 19 places assises au 6 faubourg Rivotte. ”J’ai écouté les clients”, nous confie Noëlle Claude, ”avec le Covid, j’avais développé la vente à emporter pour survivre, mais les clients veulent aujourd’hui déguster sur place et ont envie de plus de choses salées”.

”Prendre le temps de faire des choses plus poussées”

Au-delà du confort du client installé dans du mobilier chiné par la pâtissière avec vue sur la colline de Bregille, Noëlle Claude a aussi pensé à sa santé. ”J’ai moins mal au dos !”, se réjouit-elle, ”j’ai une vraie cuisine aménagée, un lave-vaisselle, je peux prendre le temps de faire des choses plus poussées, proposer une carte bien complète !” Il faut savoir que la pâtissière confectionne absolument tout sur place, les gâteaux et guimauves bien sûr, mais aussi le pain et les tartinades de ses sandwichs, jusqu’aux sirops de ses boissons, le tout avec des produits locaux. Et pour assurer la vente, la gérante a embauché un bras droit, Fanette.

Pas de gaspillage

Inspirée principalement de ses voyages, Noëlle Claude aime surprendre ses clients avec des saveurs particulières, des mélanges inattendus, des desserts parfois osés. Pour rappel, toutes les créations proposées chez Cocoëlle, qu'elles soient sucrées ou salées, sont confectionnées sans aucune matière animal (lait, oeuf, beurre, gélatine, miel...)

Et dans son processus de création, elle ne jette rien. ”J’aime beaucoup travailler avec le fruit et j’utilise tout, il n’y pas de gâchis et je pense que la pâtisserie est l’un des seuls métiers où on peut tout utiliser, il n’y a jamais de perte, et c’est chouette !”, nous raconte la passionnée qui pense avoir hérité de cette qualité anti-gaspi de sa grand-mère et de sa maman.

Les douceurs du moment

Chaque mois, Cocoëlle proposera un menu différent pour les déjeuners avec un choix de formule. En ce moment, les gourmand(e)s pourront déguster des gaufres avec crémeux de légumes et chantilly aux herbes, des gnocchi à la châtaigne sauce crémeuse et sarrasin toasté, ou un sandwich chick’n, tartinade aux herbes, laitue iceberg.

Pour le dessert ou le goûter, le choix est immense parmi les tartelettes Chocohuète, Citron & yuzu, Banoffee… les entremets Red velvet, Forêt noire, L’infernal chocolat caramel noisettes… ou encore les spécialités où le chocolat est roi et le chocophile aussi : buttercup 70%, le millionaire cookie cup ou encore le fameux brownie.

Côté boisson, Cocoëlle propose des thés et cafés ainsi que des Kôso conçus pas Noëlle. Qu'est-ce que c'est ? D’origine japonaise, le kôso est un sirop enzymatique de fruit sans cuisson. Au salon de thé, ils peuvent se déguster sous forme de sirop à l’eau plate ou gazeuse, de diabolo, de latte froid ou chaud.

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