Agression de Benoît Cypriani, adjoint à la Sécurité et la Tranquillité publique : les réactions à Besançon

Le groupe d’élues composé de Karima Rochdi (Horizons) et d’Agnès Martin (Renaissance) est revenu sur l’agression dont a été victime l’adjoint à la sécurité de la Ville de Besançon Benoît Cypriani lors d’un meeting écologiste en présence de Marine Tondelier vendredi dernier. 

© Cassandre B.

Publication de Séverine Véziès (La France insoumise)

Sur Facebook, Séverine Véziès, membre de la coordination nationale de LFI et co-cheffe de file pour l’élection municipale de 2026 à Besançon a exprimé son soutien à Benoît Cypriani :

"J’apporte mon soutien à Benoit Cypriani. La violence ne sera jamais une voie d’action acceptable.
Il nous faut retrouver le chemin du débat démocratique et que chacun•e puisse agir pour faire face aux urgences et aux maux de notre société.
On vit dans une société extrêmement violente où la misère, l’incertitude et la peur du lendemain gangrènent nos repères communs et attisent la division du peuple.
Face à cela nos elu•es, les militant•es mais aussi toutes personnes assimilées à une forme d’autorité (personnel d’education…) deviennent trop souvent les réceptacles des conséquences de ces violences.
Il nous faut retrouver le chemin d’un avenir en commun et tourner le dos d’une société qui pour le confort de quelques un•es seme le chaos pour le plus grand nombre."

Communiqué de Karima Rochdi et d'Agnès Martin (Horizons et Renaissance)

Dans leur communiqué du 21 juin 2025, les élues Karima Rochdi (Horizons) et Agnès Martin (Renaissance) du groupe S’Unir pour Besançon, expriment leur soutien à l’élu et condamne cet acte commis lors d’un débat public : "le désaccord se dit, se débat mais jamais il ne doit générer en atteinte physique". 

"Rien ne peut justifier la violence, à l’égard d’un élu du peuple, quelle que soit son appartenance" rappellent encore les deux élues. Pour Karima Rochdi et Agnès Martin, "lorsque l’un de ses représentants est agressé, c’est l’ensemble du pacte républicain qui est menacé", c’est pourquoi elles rappellent, qu’il est "de notre devoir d’élu(e), de citoyen(ne)s, de refuser l’intimidation, de défendre la parole libre et de protéger celles et ceux qui s’engagent au service de l’intérêt général".

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