Attaques de loup : les tirs de défense pourraient être autorisés en Haute-Saône

Fabienne Balussou, la préfète de la Haute-Saône, a réuni le comité départemental loup ce 8 septembre 2020 suite aux dernières attaques sur la commune de Fougerolles. Elle a obtenu la possibilité d’autoriser sans délai des tirs de défense sur cet animal.

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Deux éleveurs impactés par les dernières attaques du loup se sont exprimés devant le comité ce mardi. En parallèle, les constats de dommage dressés par l’Office français de la Biodiversité (OFB) ont été instruits par la Direction départementale des territoires (DDT) et les quatre premiers élevages attaqués ont reçu une proposition d’indemnisation qui sera prochainement transmise pour paiement après accord des éleveurs.

Quelles sont les actions concrètes mises en place ?

Le renforcement de la protection des élevages s’est concrétisé par la mise à disposition de 400 m de filets de protection électrifiés pour un élevage, d’un dispositif d’effarouchement pour un autre éleveur et la mise en place d’une surveillance de nuit avec possibilité de tirs d’effarouchement réalisé par les louvetiers pendant 4 nuits sur 2 élevages. Ces dispositifs seront renforcés dans les prochains jours, notamment par l’achat de nouveaux filets électrifiés et le renforcement de la surveillance nocturne.

Dans le cadre du plan loup, ces tirs doivent être sollicités par les éleveurs concernés après mise en œuvre des mesures de protection pour les élevages ovins ou immédiatement pour les élevages bovins attaqués considérés comme non protégeables. Les tirs de défense doivent être réalisés à proximité de l’élevage protégé par des tireurs désignés par une autorisation.

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