Communiqué :
"Alors que nous célébrons, ce jour, la Journée internationale des droits des femmes, c'est avec beaucoup de tristesse et d'émotion que j'apprends la disparition de Janine Bessis.
L'engagement de Janine Bessis en faveur des femmes était exemplaire. Il date du début des années 1980 où elle exerce les responsabilités de secrétaire fédérale du parti socialiste aux Droits des Femmes. Lorsqu’elle cesse son activité d'enseignante à l'université de Bourgogne, elle s'engage naturellement et avec détermination au sein de l'association française des femmes diplômées d'université dont elle crée en 1998 la section Bourgogne.
Janine Bessis a été très impliquée dans la vie de notre cité. Nous lui sommes redevables d'avoir initié la féminisation de très nombreux noms de rues dijonnaises, réparant un oubli majeur, comme l'allée Gabrielle Suchon ou bien encore, pour ne citer qu'elles, les rues Marie Curie, Louise Michel, Camille Claudel et Olympe de Gouges. De mars 2001 à mars 2008, elle siégea au sein des commissions des affaires culturelles et des finances. Conseillère municipale déléguée à la lecture publique, aux archives et au secteur sauvegardé, déléguée de la ville de Dijon au conseil de la COMADI, elle représenta la municipalité au sein de nombreux conseils d'administration. Elle fut notamment, en 2007, présidente de l'association ''lire à l'hôpital''.
Janine Bessis participa activement à la création de la médiathèque Champollion dans le quartier des Grésilles et à la réfection de la nef de la bibliothèque municipale.
J'avais eu le plaisir, en novembre 2014, de lui remettre la croix de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur qui venait distinguer l'éminente universitaire, l'élue municipale pour son action inlassable au service des Dijonnaises et des Dijonnais, la militante de la « cause féminine » dont j'appréciais l'attachement aux valeurs humanistes et progressistes."