Des rats retrouvés à l’école maternelle Camus : un gros dispositif est mis en place

Ce jeudi 17 novembre à 11 heures, Anne Vignot, maire de Besançon, a fait un état des lieux lors d’une conférence de presse à l’école maternelle Camus, suite à la présence de rats dans l’établissement.

© Elodie R.

Le premier objectif de la Ville était de "désencombrer l’école" car le matériel présent est "propice à l’installation de rats" a indiqué la maire. Ce désencombrement se déroule depuis le début de la semaine et se poursuit encore pendant plusieurs jours. Cette opération devrait permettre aux équipes sanitaires de repérer d’éventuelles entrées pour les rats, y compris de petites fissures.

Des caméras thermiques ont été utilisées pour mesurer la mobilité des animaux et trouver d’où ils viennent et par où ils passent. Jusqu’à présent, les rats avaient trouvé une entrée dans l’école par les toilettes. Des crapaudines ont été installées pour les empêcher de passer par le système des sanitaires. Les caméras permettront de connaître le parcours des animaux et si d’autres trous existent encore.

© Elodie R.

Un système de piégeage est également installé. Des travaux pourront être envisagés par la Ville de Besançon.

Pas de fermeture ni de délocalisation

Pas de fermeture d’école n’est prévue, ni de délocalisation des élèves vers d'autres écoles. Des enfants ont pu être pris en charge ce jeudi matin, mais seulement 6 élèves sur 80. "On s’assure que l’hygiène est totale et des personnels supplémentaires sont présents pour assurer les bonnes conditions d’accueil des enfants", indique la maire, et d'ajouter : "les draps pour la sieste ont bien entendu été désinfectés".

Une inspectrice de l’Éducation nationale est présente dans l’école depuis lundi pour trouver accompagner les équipes de l'école et s'assurer du bon déroulement des opérations.

Réguler les animaux à Besançon

La Ville de Besançon compte également travailler avec un bureau d’études spécialisé pour savoir quelle intervention est possible pour réguler les animaux dans la ville "qui sont perturbés par les conditions climatiques", souligne Anne Vignot.

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