Quelque 10.000 m2 de panneaux solaires ont été installés au-dessus de logements, écoles et salles de sport du quartier populaire de Fontaine d'Ouche, pour une capacité totale d'environ deux mégawatts. En parallèle, la rénovation thermique des bâtiments ont permis de réduire de 30% la consommation énergétique dans ce quartier de 55 hectares, largement formé de HLM.
Dijon a lancé ce chantier, doté d'un budget de 36 millions d'euros, en tant que ville pilote de l'Union européenne, aux côtés de Turku en Finlande, dans le cadre du projet "Response", dont l'objectif est d'atteindre la neutralité climatique en Europe d'ici à 2050. Selon les Nations Unies, les villes consomment les deux-tiers de l'énergie mondiale et sont responsables de 70% des émissions de gaz à effet de serre.
"Une dimension sociale", selon François Rebsamen
Les travaux ont également une dimension sociale, a souligné François Rebsamen, le président socialiste de la métropole de Dijon et ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation. "Ce dispositif a un impact direct sur la facture énergétique des ménages puisqu'il permet de baisser le montant des charges communes et de réduire également leur facture individuelle d'électricité", a-t-il déclaré dans un communiqué. "C'est une transition écologique populaire, sociale et inclusive."
Selon la ville, la facture énergétique des habitants de Fontaine d'Ouche, construit à partir de 1968, devrait pouvoir bénéficier d'une économie de 45-80 euros/an par appartement pour les locataires adhérents au dispositif d'auto-consommation.