Dijon recevra les Assises européennes de la transition énergétique en 2026

Alors que se tiendra à Dunkerque la 25ème édition des Assises européennes de la transition énergétique les 10, 11 et 12 septembre 2024, les trois co-organisateurs historiques de l’évènement – la Communauté urbaine de Dunkerque, Bordeaux Métropole et l’ADEME - annoncent l’entrée officielle de deux nouveaux territoires, Dijon et Strasbourg, dans l’organisation de cet évènement pour répondre collectivement aux défis cruciaux de la transition énergétique : le dérèglement climatique et la souveraineté énergétique nationale et européenne.

© D Poirier

Patrice Vergriete, ministre délégué aux Transports et président de la communauté urbaine de Dunkerque, Alain Anziani, président de Bordeaux Métropole et Sylvain Waserman, président directeur général de l’ADEME ont décidé d’officialiser l’entrée de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg ainsi que de Dijon Métropole dans le cercle des co-organisateurs des Assises européennes de la transition énergétique. 

A l’heure où les collectivités territoriales sont appelées à prendre une place importante dans les problématiques climatiques, les Assises européennes de la transition énergétique, créées par la communauté urbaine de Dunkerque s’imposent comme un rendez-vous incontournable des acteurs. Depuis 25 ans, ces assises "insufflent un esprit d’ouverture, à la fois sur l’Europe et par le biais de partenariats institutionnels et privés tissés au fil des ans", soulignent les organisateurs.

Ce rassemblement qui réunit plus de 3.500 congressistes chaque année, a su s’adapter et innover, en embarquant citoyens, jeunes et acteurs locaux du territoire hôte, à travers la création du "Carrefour des Métiers de la Transition Energétique" et du "OFF". L’entrée de nouveaux membres au comité d’organisation vient nouer de nouveaux partenariats en créant de la diversité, et ainsi enrichir ce concentré d’innovations et d’expertises territoriales et européennes en constante évolution. 

Dijon accueillera les Assises en 2026

Après avoir participé et contribué pendant de nombreuses années aux assises en tant que congressistes, les équipes de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg, et de Dijon Métropole ont émis le souhait de rejoindre le comité d’organisation et d’accueillir les prochaines éditions, toutes deux territoires hôtes de grands évènements nationaux et internationaux.

Pionnière des mobilités durables depuis 1989, l’Eurométropole de Strasbourg élabore son premier plan climat en 2009. En déclarant l’état d’urgence climatique en 2020, Strasbourg placent la transition écologique au cœur de l’évolution de ses politiques publiques et fixent l’objectif "Territoire 100% énergies renouvelables, neutre en carbone et résilient à l’horizon 2050." Pour la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian, "Strasbourg, capitale européenne, est heureuse de rejoindre les autres collectivités organisatrices de cet événement européen majeur consacré à la transition énergétique, un défi crucial pour l’avenir de l’Europe. Cette reconnaissance vient souligner l’engagement de notre ville et de l’Eurométropole en faveur de la transition énergétique. A l’heure où nous devons accélérer la transition énergétique pour répondre aux enjeux du dérèglement climatique, de la souveraineté énergétique et du coût de l’énergie, Strasbourg et l’ensemble de ses partenaires locaux et transfrontaliers s’engagent avec enthousiasme dans l’organisation des Assises et aura le plaisir de les accueillir en 2025. Cette future édition mettra l’accent sur les enjeux d’implication citoyenne et de justice sociale, éléments essentiels pour réussir la transition énergétique."

"Notre credo ? Que l’évolution induite par la transition écologique n’éloigne pas les plus fragiles des retombées du développement." - François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon Métropole

Selon les organisateurs des assises, "l’action de Dijon Métropole au service de la transition climatique est ancienne et résolue. Elle est massive, transversale, pour aujourd’hui faire véritablement référence jusqu’à l’échelle européenne, à l’instar du projet RESPONSE d’autoconsommation collective en milieu urbain, qui voit la métropole opérer la transformation du populaire quartier « politique de la ville » de la Fontaine d’Ouche en un quartier à énergie positive."

L’ampleur des initiatives articulées autour d’une vision écologique d’ensemble a également conduit la Commission européenne à retenir la candidature de Dijon métropole au titre du programme "Villes climatiquement neutres et intelligentes". Une mission de soutien et de promotion qui depuis mars 2023 a fait émerger un cercle encore plus étroit de 25 projets pilotes – seulement deux villes françaises dont Dijon dans le cadre de leur transformation vers la neutralité climatique d’ici à 2030.

François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon Métropole explique que "nous tendons vers un territoire zéro carbone, à travers la production d’énergies renouvelables, en particulier depuis notre usine de valorisation des déchets pour alimenter un vaste réseau de chauffage urbain et une station d’hydrogène vert apte à faire rouler nos bus et bennes à ordures ménagères. Mais notre action passe aussi par la promotion des mobilités douces, la rénovation de l’habitat, le grand projet OnDijon et nos économies dans l’éclairage public, l’alimentation avec le soutien à l’agroécologie et aux circuits courts, nos efforts pour préserver la ressource en eau et la biodiversité, pour améliorer aussi la qualité de l’air – déjà très bonne à Dijon." Selon lui, "les résultats sont tangibles : les émissions de gaz à effet de serre ont déjà reculé de 23% entre 2010 et 2020 sur notre territoire et les politiques engagées ont permis d’amortir l’inflation des coûts de l’énergie pour de nombreux habitants. Notre credo ? Que l’évolution induite par la transition écologique n’éloigne pas les plus fragiles des retombées du développement."

Prochaines éditions des assises : 

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