Etude Insee : 82 % des jeunes francs-comtois étaient inscrits sur les listes électorales en 2014

L’Insee publie ce vendredi 6 mars 2015 une étude consacrée à l’inscription des jeunes Français âgés de 18 à 24 ans sur les listes électorales dans l’hexagone. En 2014, 82 % des jeunes Francs-Comtois de 18 à 24 ans de nationalité française sont inscrits sur les listes électorales. Près des trois quarts ont bénéficié d’une inscription d’office* (74, 4 %)  et 7,6 % se sont inscrits volontairement.

Selon l'étude, en 2014, en France, 85,0 % des jeunes de 18 a? 24 ans de nationalite? franc?aise étaient inscrits sur les listes e?lectorales. Pre?s de neuf sur dix d’entre eux ont be?ne?ficie? d’une inscription d’office. E?tre inscrit est plus fre?quent pour les plus diplo?me?s. Les jeunes Franc?ais dont au moins un des parents est ne? a? l’e?tranger sont moins souvent inscrits sur les listes e?lectorales que les autres. En détails…

Les jeunes sont plus nombreux à être inscrits en 2014 qu'en 2004

En 2014, 85,0 % des jeunes de 18 a? 24 ans de nationalite? franc?aise sont inscrits sur les listes e?lectorales, soit 4,7 points de plus qu’en 2004. Le taux d’inscription des 18­24 ans a toujours e?te? plus faible que pour l’ensemble de la population franc?aise. En dix ans l’e?cart s’est cependant re?duit : en 2004 il de?passait 7 points ; en 2014 il n’est plus que de 3 points, 88,1 % de l’ensemble de la population e?tant inscrits sur les listes e?lectorales. 

Cette re?duction des e?carts selon l’a?ge des inscrits s’explique d’abord par une forte mobilisation de la population lors des e?lections pre?sidentielle et le?gislatives de 2007 et dans une moindre mesure en vue de la pre?sidentielle de 2012. 

La proce?dure d’inscription d’office a e?galement contribue? a? augmenter les taux d’inscription chez les moins de 25 ans. En effet, depuis 2001, les jeunes atteignant 18 ans avant le 1er mars de l’anne?e d’e?lection be?ne?ficient d’une inscription automatique sur les listes e?lectorales de leur commune de re?sidence, a? condition d’avoir e?te? recense?s par leur mairie pour la journe?e de?fense et citoyennete?. L’inscription d’office a connu une monte?e en charge progressive jusqu’en 2010. Depuis cette date, environ neuf jeunes inscrits sur dix a?ge?s de 18 a? 24 ans en ont be?ne?ficie? lors de leur premie?re inscription au fichier e?lectoral.

Lieu de naissance, diplo?me et mobilite? re?sidentielle : principaux facteurs de la non-­inscription 

Le lieu de naissance, le facteur qui a le plus d'impact 

Le lieu de naissance est le facteur ayant le plus d’impact sur l’inscription sur les listes e?lectorales : les jeunes de 18 a? 24 ans de nationalite? franc?aise et ne?s a? l’e?tranger sont nettement moins souvent inscrits (52,1 %) que ceux qui sont ne?s en France (86,1 %). Toutefois, quand ils sont inscrits, ils le sont plus fre?quemment volontairement. La nationalite? a? la naissance renforce encore les e?carts : seuls 47,8 % des immigre?s de nationalite? franc?aise sont inscrits sur les listes e?lectorales et parmi eux quatre sur dix le sont volontairement. 

Les diplômés sont les plus nombreux inscrits 

Les taux d’inscription progressent tre?s sensiblement avec le niveau de diplo?me. Plus de 18 points se?parent les taux d’inscription des jeunes adultes ayant au plus le brevet (72,2 %) de ceux ayant un diplo?me supe?rieur au bac (autour de 91 %). 

Les déménagements 

Avoir de?me?nage? en cours d’anne?e influe e?galement sur les taux d’inscription. Les changements de domicile dans la me?me commune ou dans le me?me de?partement ont un effet ne?gatif ; a? l’inverse, l’installation dans une autre re?gion a peu d’effet sur le niveau d’inscription. Les personnes qui de?me?nagent dans une autre commune du me?me de?partement ne pensent pas force?ment a? leur radiation des listes e?lectorales de leur ancienne commune, et oublieraient ainsi plus souvent que les autres de se re?inscrire.

Les taux d’inscriptions des re?sidents des de?partements d'outre­mer (hors Mayotte) sont plus faibles que ceux de la me?tropole. De me?me, en re?gion parisienne et en Corse ils sont infe?rieurs a? ceux des autres re?gions me?tropolitaines. A? l’inverse, en Normandie, en Bretagne et dans le Nord­Pas­de­Calais les adultes de moins de 25 ans sont un peu plus souvent inscrits qu’en moyenne nationale.

Les diffe?rences entre les jeunes femmes et les jeunes hommes, qui e?taient d’environ 4 points en 2004, ne sont plus significatives en 2013. 

(Source : Se?bastien Durier et Guillaume Toure?, division Enque?tes et e?tudes de?mographiques, Insee)

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