Féminicides à Besançon : 70% des affaires de violences conjugales “ne font l’objet d’aucun signalement”

Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti était en visite à Besançon ce mardi 25 janvier, quelques jours après le décès de Céline Jardon après avoir déçu 18 coups de couteau de la part de son compagnon, deuxième féminicide en un mois.

Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice et Garde des Sceaux. © Alexane Alfaro

Après avoir énumérer les nombreux recours et les moyens mis en oeuvre pour la protection des victimes de violences conjugales dont les bracelets électroniques pour les auteurs, le Téléphone Grave Danger ou encore l’augmentation "considérable" les ordonnances de protection tant en matière pénale qu’en matière civile et le plan d’hébergement des victimes et des auteurs, mais aussi la plainte prise dès l’hôpital et l’augmentation des budgets en faveur des associations d’aide aux victimes, Éric Dupond-Moretti a affirmé : "nous faisons tout ce que nous pouvons pour éviter ces féminicides."

Il a ensuite ajouté que "70% de ces affaires ne font l’objet d’aucun signalement ni auprès des forces de sécurité ni auprès de la justice et personne ne pourra faire le reproche à la justice de ne pas intervenir quand elle n’a pas connaissance que dans un couple les choses se dégradent au point de nous faire craindre des violences."

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