Feux de forêts : le préfet du Doubs signe de nouvelles mesures pour limiter les risques

Si la forêt couvre 43 % du département du Doubs, les incendies ne cessent de diminuer au fil des années. Face à ce fléau, le préfet du Doubs a demandé un travail de réflexion à la sous-commission départementale pour la sécurité contre les risques d'incendie de forêt et d’espaces naturels de la commission départementale de sécurité et d'accessibilité (CCDSA). Issu des travaux, un nouvel arrêté a été signé jeudi 20 juillet. 

Archives © SDIS 25

Pour se prémunir contre les risques de feux de forêts, les usagers étaient réglementés jusqu’à présent dans le Doubs par deux arrêtés préfectoraux datant de 1977 et 1988. Cependant, le risque s’étend sur le territoire national et concerne désormais le massif jurassien, notamment le département du Doubs. Dans ce contexte, Jean-François Colombet, préfet du Doubs, a souhaité renforcer la préservation des forêts en demandant à la sous-commission départementale pour la sécurité contre les risques d'incendie de forêt et d’espaces naturels de la commission départementale de sécurité et d'accessibilité (CCDSA) de travailler avec les acteurs du territoire.

Quatre niveaux de vigilance et six territoires de gestion du risque d'incendie

L'arrêté fixe quatre niveaux de vigilance territoriale et six territoires de gestion du risque d’incendie au sein desquels, selon le niveau de vigilance, il réglemente ou interdit l’usage du feu, les activités à risque et l’accès aux espaces exposés. Ses dispositions sont reprises dans le tableau joint et dans une plaquette grand public, donnant un visuel des activités réglementées et interdites selon le niveau de vigilance.

L’arrêté, la plaquette et la carte de vigilance territoriale "incendie" dans le département du Doubs sont disponibles sur ce lien.

Valorisation des résidus végétaux

Les membres ont pris en compte la surface forestière du département et les services rendus par la forêt : services écologiques, de protection contre les risques naturels, économiques, sociétaux. Ils ont estimé nécessaire privilégier la valorisation des  résidus végétaux en limitant leur gestion par le feu. Plus globalement ils ont réfléchi à la mise en place de mesures, variables selon la période de l’année, les activités pratiquées et l’enjeu de sécurité publique, de nature à assurer la prévention des incendies de forêts et d’espaces naturels.

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