Grève Ginko : la CGT et la CFDT appellent désormais à la grève pour les salaires

Le mouvement entamé le 31 mars pour réclamer le retrait de la loi travail se poursuit. Chaque jour, une cinquantaine de conducteurs se mobilisent. La plupart arrêtent leur service durant 59 minutes. À partir de ce mercredi 13 avril 2016, la CGT rejoint le mouvement toujours contre la loi El Khomri, mais avec une nouvelle revendication salariale. Les syndicats réclament une hausse de 5 % 

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Ça continue. La grève sur les lignes urbaines Ginko se poursuit. "Nous sommes 350 personnels au total pour environ 200 conducteurs par jour sur le réseau" explique le délégué CFDT chez Besançon Mobilités.  "Quotidiennement, on compte une cinquantaine de grévistes, c'est environ un quart des conducteurs qui  sont en grève actuellement..."

 La CGT rejoint la CFDT à partir de mercredi

Chaque jour, près de cinq  conducteurs font grève pour une demi-journée. Un à deux à la journée. Les autres débrayent durant 59 minutes. Pour ces arrêts d'une heure, la direction a décidé de porter l'affaire devant la justice. Ce lundi 11 avril à 14h30, le tribunal de grande instance de Besançon a jugé la demande irrecevable.

Par ailleurs,  la CGT a décidé d'entrer dans le mouvement à partir de ce mercredi. Les syndicats réclament toujours le retrait de la loi travail, mais une revendication salariale vient s'ajouter. "Nous demandons, comme les administratifs en 2011 et jusqu'aux agents de contrôle en 2015,  l'augmentation du coefficient conducteur, ou au moins qu'une part des primes soit désormais intégrée au salaire, ce qui est plus avantageux pour la retraite ou le 13e mois. 

Une grève incompréhensible pour la Fnaut

Cette grève dure, mais surtout elle agace l' Association des Usagers des Transports de l' Agglomération Bisontine (AUTAB) et de la Fédération Nationale des Associations d' Usagers des Transports (FNAUT FC) qui ne comprennent pas cette inertie. "La motivation d' une grève et les moyens déployés pour en sortir sont des conditions pour que les usagers en acceptent les conséquences, mais une fois de plus on est loin de ce schéma dans le conflit social qui perturbe le réseau Ginko urbain" explique Patrick Noblet, président de la Fnaut dans un communiqué. "Un service minimum et ses prévisions impactés par des arrêts de travail de 59 minutes ne peuvent que provoquer l'incompréhension et la colère des usagers qui ne peuvent plus compter sur leur réseau de transport public…"

Programme de circulation 

LUNDI 11, MARDI 12 ET MERCREDI 13 AVRIL

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