J’ai testé pour vous les cafés de la maison laGrange…

Fondée en 1996 par Barbara et Vincent Ballot, l’institution laGrange, spécialisée en thé et en café de qualité, puise son origine à Marnay, en Haute-Saône. "Amatrice" de caféïne à mes heures perdues, j’ai testé pour vous quatre sortes de café, mercredi 19 et jeudi 20 avril…

...puis est servi. © EB

Pour rappel, Barbara a elle-même créé ses premières recettes de thé puis a élargi ses compétences dans l'univers du café. Aux côtés de son conjoint Vincent, elle ouvre en 2006 un premier point de vente à Marnay.  En 2010, l’investissement au cœur d’une ancienne grange donne naissance au nom de la marque "laGrange". Neuf ans plus tard, Vincent devient le premier français à obtenir la certification Meilleur ouvrier de France (MOF) torréfacteur. La recette suit son cours : partir à la rencontre des producteurs pour dénicher les meilleures fèves puis les torréfier à Marnay. Aujourd'hui, la Maison dispose d’une vingtaine de cafés différents, issus des quatre coins du monde.

Sylvain Neitthoffer, chargé de relations presses m’en a apporté quatre sortes et m'a conseillé de les goûter dans cet ordre :

Les grains ont été moulus en amont, les arômes sont précieusement gardés dans des sachets conçus pour la conservation. Petit tips : toujours les garder à l’abri de la lumière, de l'humidité et de la chaleur...Sans même ouvrir les sachets, je peux déjà pressentir de bonnes odeurs...

Le café d'Éthiopie

Ce nectar nous vient tout droit de la forêt éthiopienne. Dès que j’ouvre le paquet, je sens une odeur très agréable, presque boisée. Le goût est à l’image de l’odeur : le café est doux et sans amertume en bouche, il se boit très facilement.

Je sens tout de suite la différence avec les autres cafés en capsule ou bien avec ceux que j’achète dans les commerces habituels. L’arôme du café est là, mais l’amertume est complètement absente, il n’y a pas d’arrière-goût dans la bouche. La description sur le paquet décrit assez bien le goût ressenti en bouche, un “bouquet de jasmin avec un goût de fruit à chair blanche”, je confirme, c'est assez léger... Je conseillerai ce café à ceux qui aiment la douceur. Je comprends aussi pourquoi Sylvain m’a conseillé de commencer par celui-ci en premier.

Le café du Costa Rica

Ce deuxième café est issu d’agriculture biologique. Lorsque j'ouvre le paquet, je sens directement qu'il va être plus fort, le boisé a laissé place au brut. Je trouve l'odeur un peu plus prononcée. Derrière le paquet, est noté “arômes de chocolat et d’amande”. Pour le moment, je sens une odeur qui s’éloigne de celle du café, elle me paraît plus sucrée et plus forte.

En bouche, le goût reste plus accroché. Je ne perçois pas vraiment les arômes de chocolat et d'amande. Encore une fois, je ne sens aucune amertume. Quand je le goûte après l'avoir laissé reposer 5 minutes, je sens un arrière-goût acidulé, je présume que c'est la touche de citron. Conclusion : je le préfère à celui de l’Éthiopie, je trouve qu’il est un peu plus puissant en termes d’arômes. Je conseillerai celui-ci à ceux qui aiment l’entre-deux, ni trop doux ni trop fort. 

Le café de Colombie

Le troisième provient de la Tierra Querida. Sur l'étiquette, est annoté : "ce grand cru délicieusement sucré avec ses notes de cacao noisette". Voyons-voir si je sens la noisette. En tout cas à l'odeur, il m'a l'air d'être plus fort que les deux autres. Après l'avoir servi et avoir directement goûté, je ne sens pas tout de suite les arômes sucrés. C'est seulement après l'avoir laissé reposer que je sens l'arrière-goût de noisettes. Ce café reste plus longtemps en bouche que les deux autres. Même si on le sent encore plus, il n'y a toujours pas d'amertume, il se boit toujours aussi facilement. C'est officiellement mon préféré !

Le café des îles Galapagos

On dit souvent le meilleur pour la fin, je rectifie ici : le plus fort pour la fin. À l'odeur, le café paraît moins intense que les trois autres, mais en bouche, il l'est vraiment. Je sens vraiment un goût assez fort en bouche. L'étiquette annonce que "la tasse révèle des arômes de noisettes grillées et de chocolat au lait", moi, elle me donne surtout envie d'en reprendre une deuxième. L'amertume n'est toujours pas présente et le café se boit toujours aussi facilement.

Bilan

Moi qui adore boire des cafés en capsule, ces quatre tests m'ont convaincu de me remettre aux cafés filtres. Premier point, on prend beaucoup plus le temps de l'apprécier en l'ayant préparé et on "réapprend" à aimer son goût. Cette "habitude" se transforme de nouveau en petit plaisir, surtout lorsqu'on sait qu'il est torréfié près de chez soi, et que l'on connaît ses terres d'origines...

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