L’intersyndicale interpelle la présidente de région lors de la cérémonie des vœux

Après la grève du 12 janvier 2017 des agents des lycées de la région, l’intersyndicale est allée à la rencontre de la présidente de région lors de la cérémonie des vœux, le 26 janvier. Ils expriment leurs attentes dans une lettre ouverte.

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Le 12 janvier dernier, une grève avait mobilisé environ 300 agents devant le Conseil régional lors de l’assemblée à Dijon. L’intersyndicale CFDT – CGT – FO rappelle les chiffres de la grève : 33,89 % de grévistes au siège et 18,64 % dans les lycées (chiffres au 19 janvier, après les remontées des établissements). À la suite de cette mobilisation, l’intersyndicale a sollicité une entrevue avec Marie-Guite Dufay, afin d’établir un protocole écrit de négociation fixant notamment "un calendrier et des garanties pour les agents sur les différents points : régime indemnitaire, temps de travail, RTT et action sociale".

"Sourde à la sollicitation de l’intersyndicale comme elle l’a été à l’exaspération des agents en refusant de les rencontrer le 12 janvier, explique l’Intersyndicale dans un communiqué du 26 janvier, Mme la Présidente du Conseil régional ne veut donner aucune garantie précise et refuse de rencontrer les représentants de l’intersyndicale, les renvoyant à une réunion ordinaire de dialogue social le 8 février avec M. Neugnot."

"C’est dans cette ambiance délétère que ce sont tenus les vœux de la Présidente au personnel, devant un parterre clairsemé malgré les exhortations de la hiérarchie aux agents. On est très loin de l’ambiance de janvier 2016, la confiance n’est plus au rendez-vous."

Lors de cette cérémonie, les représentants de l’intersyndicale ont diffusé à l’entrée de la manifestation une lettre ouverte, dans laquelle ils expriment leurs revendications.

Rappelant que près d’un agent sur trois au siège et près d’un sur cinq dans les lycées est suffisamment inquiet pour avoir fait grève, l’intersyndicale demande des garanties pour les agents "qui attendent depuis deux ans de voir leur avenir précisé". Elle note que la garantie du pouvoir d’achat donnée par la présidente de région porte sur la rémunération seule. Or, pour les syndicats, cela doit concerner tous les acquis sociaux : les RTT, les chèques déjeuner, la participation de l’employeur à la mutuelle, l’action sociale, les temps et les remboursements de mission.

"Nous refusons de payer la fusion au prix de nos conditions de travail, conclut l’intersyndicale. Avant d’entrer dans la négociation, nous voulons un calendrier et les grandes lignes du projet et des garanties globales pour les agents."

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