“La sécurité, c’est l’affaire de tous”

Le plan anti-hold-up a été déployé sur l’ensemble du territoire depuis le 15 novembre. Dans le Doubs, où plusieurs cambriolages sont recensés, les forces de l’ordre sont mobilisées pour assurer la surveillance et la sécurisation des commerçants.

Bijouteries, parfumeries, bureaux de tabac, galeries marchandes... sont autant de cibles de vols, surtout en cette période de fin d'année jugée plus sensible. Pour faire face, le plan anti-hold-up a été activé comme tous les ans, en partenariat avec les commerçants. Il s'agit de les informer, mais aussi de dissuader. Durant sa mise en oeuvre, des patrouilles de police et de gendarmerie effectuent ainsi des rondes.

Au contact des commerçants

Lundi soir, la sous-préfète Isabelle Epaillard-Patriat s'est rendue dans le centre commercial de Carrefour Valentin, accompagnée d'une patrouille de gendarmerie, pour une prise de contact avec les commerçants. Une opération similaire avait déjà été organisée avec la police le 10 décembre, au centre-ville de Besançon.

"L'accueil des commerçants et le bilan sont positifs. Ils ont tous intégré le dispositif alerte SMS et ils disposent pour la plupart de caméras. Il y a une bonne culture de la sécurité", remarquait-elle à l'issue de sa visite. "La vigilance reste néanmoins de mise. La sécurité, c'est l'affaire de tous."

Les cambriolages en hausse de 17% dans le Doubs

Pour les commerçants, cette présence des forces de l'ordre serait "sécurisante", comme le souligne Jean-Claude Rouillon, responsable de la bijouterie Maty à Carrefour Valentin. Le magasin a déjà été victime de larcins, mais aussi de vols avec voitures béliers il y a plus de 10 ans. "Le métier de bijoutier implique la sécurité", ajoute t-il.

Eric Mazuer, responsable sécurité du centre commercial note de son côté que "les commerçants apprécient ce genre d'initiatives et sont demandeurs." Jusqu'ici, 2401 cambriolages ont été recensés dans le Doubs (contre 2052 en 2012), soit une augmentation de 17,01%. Les vols à main armée ont, eux, reculé de 15% avec 34 faits constatés (contre 40 en 2012). 

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