Le nombre de délinquants juvéniles explose à Besançon…

Lundi 25 septembre 2017, un groupe de traitement de la délinquance (GTD) pour les secteurs de Planoise et Avanne-Aveney a été créé sous la présidence d’Edwige Roux-Morizot, procureure de la République de Besançon. Objectif ? Lutter contre la délinquance après trois épisodes de violences en 2017 dont une fusillade en pleine rue et la nuit du 14 juillet. Entre le 1er janvier et le 19 septembre de cette année, le nombre de délinquants mineurs présentés devant la justice est passé de 20 à 41. 

Cre?ation d’un groupe local de traitement de la de?linquance a? Besanc?on from maCommune.info on Vimeo.

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Qui fait partie du groupe de traitement de la délinquance pour Planoise et Avanne-Aveney ?

Tous ces acteurs travaillent en partenariat afin de récolter un maximum d'informations sur les délinquants. (Plus d'infos dans notre vidéo) 

Une explosion du nombre de mineurs délinquants à Besançon 

"C'est devenu une nécessité de réunir tous ces partenaires dans une cellule opérationnelle dont le seul objectif est de lutter contre cette délinquance insupportable et de lutter de manière beaucoup plus efficace contre la délinquance des mineurs", a déclaré Edwige Roux-Morizot, procureure de la République de Besançon. "On est dans un rajeunissement de la délinquance en particulier dans les affaires de stupéfiants (…) nous avons également pour mission de protéger les mineurs", ajoute-t-elle. 

Pour exemple, le 19 septembre dernier, un jeune de 14 ans a été contrôlé par la police avec d'importantes quantités de drogues dont 40g de cannabis, mais aussi 7g de cocaïne et 38g d'héroïne. Il avait également en sa possession 650€ en liquide (Lire notre article en CLIQUANT ICI). 

En seulement 9 mois, du 1er janvier au 19 septembre 2017, le nombre de délinquants mineurs présentés devant la justice est passé de 20 en début d'année à 41. "C'est préoccupant", souligne Raphaël Bartolt, préfet du Doubs, mais l'existence d'un groupe de traitement de la délinquance est "efficace d'après les résultats de villes françaises qui ont testé ce traitement", ajoute-t-il. 

Complément d'information dans notre interview vidéo avec la procureure de la République ci-dessous.

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