Le ras-le-bol des policiers

Les principaux syndicats de gardiens de la paix appelaient à une journée de mobilisation mercredi (22 janvier 2013) pour dénoncer un « manque de moyens”. À Besançon, les policiers se sont rassemblés à la mi-journée devant le commissariat. 

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Après les manifestations en 2013 contre la baisse d'une indemnité aux élèves gardiens de la paix, les syndicats policiers entendent bien poursuivre le combat afin de dénoncer selon FO la "vague compensation" promise à la place de cette diminution. 

Le décret abaissant le taux de l'indemnité de sujétions spéciales de police (ISSP) allouée aux élèves policiers et gendarmes a été publié fin décembre au Journal officiel (JO). Les syndicats de police étaient hostiles à cette mesure qui, selon Bercy, permettra d'économiser 12 millions d'euros. Face à la baisse de cette indemnité, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait promis début novembre une compensation.

Toujours plus de tâches à accomplir, le manque d’effectif et de moyens, l’insécurité grandissante sur le terrain : les motifs de la grogne sont nombreux pour les policiers qui étaient une soixantaine devant le commissariat de Besançon. Le syndicat Alliance dénonce quant à lui les"restrictions budgétaires" et stigmatise des "méthodes managériales archaïques".

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