Les réactions au plan de l’exécutif pour sauver le site d’Alstom Belfort

Voici des réactions politiques au plan de l’exécutif, et notamment de la commande publique de 16 TGV,  qui doit être dévoilé ce mardi 4 octobre 2016 pour sauver le site Alstom de Belfort

Gérard Larcher, président LR du Sénat:

 "Immédiatement, c'est une bonne nouvelle pour les salariés de Belfort, mais au fond c'est une opération de rafistolage pré-électoral. Le vrai sujet pour un gouvernement c'est de créer les conditions de compétitivité pour les entreprises. (...) Le gouvernement n'a jamais été un bon industriel et l'économie administrée, on sait que ça ne marche pas." (sur RTL)

 Benoît Hamon, candidat à la primaire du PS pour 2017:

 "J'applaudis. Je pense que la chance de Belfort et des salariés d'Alstom, c'est la présidentielle. Si nous n'étions pas à six mois de la présidentielle, nous n'aurions probablement pas ce plan. (...) Pendant qu'Alstom est sauvé, je m'en réjouis, il y a Ecopla dans l'Isère qui pourrait fermer mercredi et on attend là aussi quelques messages de l'Etat. Il y a les plans sociaux chez SFR. (...) "Il faut se réjouir que les emplois soient maintenus, mais tout cela relève du bricolage industriel" (sur France Inter)

François Fillon, candidat à la primaire de la droite pour 2017:

"J'espère que le site de Belfort sera sauvé, mais c'est vraiment le sapeur Camembert. On creuse un trou pour en boucher un autre. La question elle est simple, c'est +est-ce que la SNCF a besoin de ces trains ou pas?+. Si elle avait besoin de ces trains on se demande pourquoi ils n'ont pas été commandés plus tôt. Si elle n'en a pas besoin, ça veut dire que la SNCF qui est déjà dans une situation financière absolument ingérable va encore voir son déficit s'aggraver." (sur iTELE)

Christian Estrosi, président (LR) de la région Paca, porte-parole de Nicolas Sarkozy:

"C'est un cautère sur une jambe de bois que propose M. Hollande; nous nous engageons très fermement à ce que le site de Belfort (...) soit maintenu. Mais non pas avec des CDD à deux ans que l'on promet avec une commande de 16 TGV payée par le gouvernement, ce qui est un non sens mais avec une véritable stratégie industrielle". (sur Europe 1)

 Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France à la présidentielle:

"J'approuve tout ce qui sera fait pour sauver ce site de Belfort. En revanche je ne suis pas sûr que ce soit à l'Etat d'acheter les TGV à la place de la SNCF et cela me paraît être un peu du rapiéçage. (...) Je demande une enquête parlementaire sur le transfert à General Electric de la branche énergie, ça c'est pour le passé.(...) Deuxième point, il serait temps de défendre dans les appels d'offre nos produits. (...) Nous sommes le seul pays où les commandes publiques ne vont pas aux ouvriers français" (sur RFI) 

David Rachline, directeur de campagne de Marine Le Pen:

"C'est très étonnant de voir que aujourd'hui on préfère dans un certain nombre de cas acheter Bombardier qu'Alstom et qu'on vienne ensuite pleurer sur le lait renversé. (...) Il faut réformer l'Union européenne en profondeur, permettre le patriotisme économique. (...) Ca n'est pas le cas aujourd'hui. C'est même interdit par l'Union européenne. La formule que propose le gouvernement, à mon avis sera illégale, et l'Union européenne dira non". (sur LCI) 

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