Les salariés du centre hospitalier de Novillars replient les banderoles… pour l’instant

L’Agence Régionale pour la santé en Franche-Comté a communiqué aux salariés en grève du centre hospitalier de Novillars le recul d’une année de la suppression des RTT ainsi que le recul sur la suppression des postes. Les grévistes, mobilisés depuis janvier 2014, ont décidé de replier les banderoles… jusqu’à la rentrée prochaine.

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Pour Norbert Nubaum, délégué syndical Sud, "on savoure ce moment, on replie les banderoles en sachant très bien que les lendemains vont être difficiles et qu'il nous faudra à nouveau nous mobiliser, peut-être après les vacances d'été".

Dans un courrier adressé au syndicat Sud, Sylvie Mansion, directrice de l'ARS Franche-Comté, indique que "Pour la Franche-Comté, 6 millions d'euros sont "gelés", dont 4,52 millions d'euros de crédits DAF et 1,48 millions d'euros sur le fonds d'intervention régional". Elle ajoute que "Cette année, notre base régionale de crédits DAF est particulièrement impactée par les mises en réserve et les mesures d'économies. Ainsi, la mise en réserve de 4,52 millions d'euros s'ajoutent 2 millions d'efforts d'économie".

La directrice de l'ARS précise que "Compte-tenu de ces éléments, j'ai décidé de décliner le modèle national pour déterminer la répartition des efforts d'économie impactant par voie de conséquence plus fortement la DAF Psychiatrie". Le centre hospitalier de Novillars qui est en cours de négociation de contrat d'amélioration de l'efficience des organisations, "des mesures particulières d'accompagnement seront envisagées en deuxième partie de campagne. Cette disposition permettra d'ajuster de manière équitable les actions de soutien de telle sorte qu'elles permettent la mise en œuvre du contrat" a indiqué Sylvie Mansion.

Rappel de la mobilisation

Près d'une centaine de salariés au centre hospitalier de Novillars se sont mobilisés depuis le mois de janvier 2014 pour lutter contre les conséquences des mesures d'austérité "imposées" par l'Agence régionale de santé et la direction de l'établisement notamment une remise en cause des RTT, la suppression de 6,5 postes, la fermeture d'unités de soins ainsi qu'un glissement du sanitaire vers le médico-social. (Articles liés ci-dessous)

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