Les “Socotec” ne veulent pas perdre leur convention collective

Une première depuis 60 ans ! Les salariés de Socotec, société spécialisée dans le contrôle des bâtiments et des équipements techniques, étaient appelés à débrayer lundi contre la remise en cause des avantages liés à leur convention collective du bâtiment consécutive à l’arrivée en septembre d’un fond d’investissement belge.

©

Le spécialiste du contrôle technique dans le secteur du bâtiment (construction-réhabilitation), a connu le premier mouvement de grève de son histoire à l’appel de l’intersyndicale (CFDT,LA CFE CGC, la CFTC etCGT). Socotec emploie 5.000 salariés dont 4.400 en France dont une cinquantaine en Franche-Comté sur les sites de Lons-le-Saunier, Montbéliard et Besançon.

Une petite vingtaine de salariés s’est donc réunie à Besançon Planoise ce lundi 2 décembre 2013 au matin devant les locaux qui abritent au total une trentaine de salariés. Le mouvement national a été suivi dans la plupart des 257 sites du groupe.

Les grévistes protestent contre la remise en cause depuis septembre par un nouvel actionnaire, un fonds d’investissement belge, de la convention collective du bâtiment à laquelle les salariés sont rattachés. Par ricochet cela concerne les minima salariaux, la prime d’ancienneté et l’accord de participation et de l’intéressement. Ces acquis sociaux qui seraient remis en cause à compter du 1er janvier 2015.

Une procédure juridique est en cours à Saint-Quentin-en-Yvelines, au siège de la société. 

Quitter la version mobile